Le Conseil supérieur de la diaspora malienne (CSDM) n’est ni de près, ni de loin, à l’origine, encore moins, à aucun moment, été associé à la production et à la diffusion du communiqué, exigeant la démission du président de la République, Ibrahima Boubacar KEÏTA, attribué à la diaspora malienne vivant aux Etats Unis, le lundi 8 avril dernier et publié dans la presse et sur les réseaux sociaux. En tout cas, c’est ce qui ressort du point de presse, animé par Mohamed Chérif HAÏDARA, président de l’Organisation faitière de la diaspora malienne (CSDM) à son siège à Torokorobougou.
Au cours de ce point de presse, Mohamed Chérif HAÏDARA a décliné toute responsabilité du CSDM dans cette initiative. Ainsi, il ressort de sa déclaration que depuis la publication dudit communiqué, le CSDM, dira son président, est assailli d’appels, pensant qu’il serait à l’origine de cette initiative.
« Nous tenons à préciser que nous n’en sommes ni de près, ni de loin, à l’origine nous n’y avons, en aucun moment, été associés», a tranché Mohamed Chérif HAÏDARA.
Il a profité de l’occasion pour rappeler que le CSDM est une organisation représentative des Maliens établis à l’extérieur dont la vocation est de défendre les intérêts matériels et moraux de nos compatriotes.
Le CSDM regroupe en son sein les membres de toutes les organisations sociopolitiques, et s’est fixé comme règle : d’observer une neutralité en restant à équidistant de toutes les opinions politiques afin de préserver son équilibres.
« Elle n’a donc pas vocation à prendre part dans des actions telles que celle exprimée dans ledit communiqué », a-t-il expliqué.
Par ailleurs, a-t-il fait savoir, la gestion de leur organisation obéit à des règles démocratiques et républicaines. Ainsi, les membres du CSDM ne peuvent pas aller à l’encontre de l’avis de la Cour constitutionnelle.
Enfin, le CSDM, par la voix de son président, informe l’opinion nationale et internationale de son opposition formelle au principe et à l’esprit du communiqué incriminé et tient à préciser qu’il restera aujourd’hui, demain et pour toujours, dans son créneau statutaire, à savoir : la défense et la protection des droits de nos compatriotes de l’extérieur.
Par Abdoulaye OUATTARA
Source: info-matin