Incroyable mais vrai ! Le parti présidentiel que nous donnions la semaine dernière en perte de vitesse dans le cercle de Goundam serait en train de solliciter une alliance avec l’URD, le parti phare de l’opposition, en vue des communales à venir. Qui l’aurait cru ? Le tout-puissant parti présidentiel, le Rassemblement pour le Mali, puisse tomber aussi bas, au point de solliciter le soutien de son ennemi juré de l’opposition pour faire une liste commune. C’est ahurissant et scandaleux. En effet, nous rapportions dans ces mêmes colonnes que l’ensemble des sous-sections RPM de Goundam ont rendu le tablier par la faute du Ministre Mahamane Baby, secrétaire général de la section. Ce dernier aurait voulu imposer des hommes proches de lui comme têtes de listes dans plusieurs communes du cercle. Les militants qui aspiraient au respect des textes du parti et au fait majoritaire n’ont trouvé d’autres alternatives que de claquer la porte. C’est ainsi que le parti s’est disloqué et se retrouve dans un état incapacité à faire une liste propre. Nos sources sur place rapportent qu’aucun parti, même ceux de la majorité, n’a voulu faire liste commune avec le RPM qui propose des hommes au passé pas très glorieux comme têtes de listes. C’est ainsi que, acculé par le temps et dépassé par l’ampleur des démissions, le RPM a jeté son dévolu sur son ennemi juré, à savoir l’URD qui est aussi en lambeau dans le cercle, avec la démission fracassante du maire de Goundam, OumouSall Seck. La question qui mérite d’être posée est de savoir que pèserait ces deux partis, même fusionnés, dans le cercle de Goundam ? Dans la mesure où ils ne sont représentés que par l’ombre d’eux-mêmes. Les militants ont préféré suivre les leaders crédibles plutôt que des hommes qui auraient collaboré avec les bandits armés et les djihadistes de l’époque. A suivre.
Adhésion des démissionnaires du RPM à l’Adp-Maliba
«Nous allons former un groupe parlementaire homogène…» dixit Amadou Thiam
Le président du parti ADP-Maliba a bien voulu se prononcer sur la question du départ des quatre députés du RPM pour sa formation politique. A la question de savoir s’il est vrai que ces 4 députés ont été débauchés avec une forte somme d’argent. Il répondra : «Ils ont démissionné et nous les avons rassurés. Pour qui les connaît, ce sont plutôt des hommes de conviction. Et de rejeter catégoriquement cette information de forte somme d’argent. Quant à la suite de leur lutte politique, la rentrée parlementaire risque d’être très tendue pour le renouvellement du bureau du l’Assemblée nationale. L’honorable Amadou Thiam martèlera que : «Pour nous le plus important c’est de former un groupe parlementaire homogène afin de donner un coup de piston à l’action politique dans le pays et renforcer le contrôle de l’action gouvernementale à l’assemblée. »
Cercle de Kita :
Un député RPM dans le viseur des magistrats
Pour un différend, le député RPM de Toukoto aurait injurié les magistrats sur les antennes des radios, par rapport à une décision de justice rendue par la Cour suprême. C’est au cours de l’exécution de cette décision par le juge de Toukoto que le député, au lieu d’être impartial, a pris fait et cause pour son village. Du coup, de violents affrontements ont eu lieu et actuellement plus d’une vingtaine de personnes ont été mises sous mandat de dépôt par le juge de Kita. Les magistrats ont porté plainte contre le député pour ses déclarations incendiaires sur les antennes.
Retour d’ATT au Mali :
Les amis de l’ancien chef d’Etat dénoncent un fonds de commerce politique
Dans une déclaration lue lors d’un point de presse organisé le vendredi, 30 septembre dernier, les amis d’ATT dénoncent l’exigence du retour d’ATT au Mali. Selon le responsable de l’association de soutien à ATT, Hamane Touré dit serpent, ils ont appris que l’un des motifs de la marche du samedi 1er octobre 2016 organisée par des partis politiques de l’opposition est «le retour d’ATT». Il estime que le retour de l’ancien président est une question nationale sérieuse qui s’inscrit dans la dynamique de réconciliation nationale, dynamique que conduit avec bienveillance et bonne foi les plus hautes autorités du pays et les forces vives de la nation. Serpent a indiqué que son association déplore que le retour d’ATT au Mali puisse être utilisé comme fonds de commerce politique au détriment des vrais intérêts de l’intéressé. Il conclut en ajoutant que l’ancien président n’a en aucun moment demandé à un quelconque bord politique de faire de son retour au Mali un objet de contestations ou de polémiques inutiles.
La Rédaction
Source : Le Prétoire