Après la libération de plus trente (30) personnes dans la Commune de Dogofry qui avaient été kidnappées, le vendredi 30 octobre dernier dans leurs champs, les terroristes viennent de mettre fin à la récolte de plus de 2.000 hectares dans la zone de ‘‘Djédiougou Terrain’’. L’information a été donnée par l’Association pour le Développement de la localité de Farabougou (ADELFA).
En effet, la semaine dernière, plusieurs villageois de Farabougou avaient été kidnappés par les bandits armés (logés dans la zone plus d’un mois), alors qu’ils étaient partis aux champs pour récolter leurs cultures.
Ainsi, suite à leur libération, les bandits armés ont carrément interdit la présence des cultivateurs dans leurs champs dans la commune de Dogofry notamment, dans la zone ‘’djediougou terrain’’ où les paysans avaient fait l’objet d’arrestation. Une localité qui compte plus de 2000 hectares de riz. «Nous mettons en garde quiconque osera retourner dans cette zone pour la récolte du riz», ont menacé les djihadistes.
Certaines victimes interrogées sur le sujet ont juré de ne plus aller aux champs car, expliqueront ils: «Au cours de leurs arrestations, ils ont vu plusieurs équipements avec les terroristes. Ils ont toutes sortes d’armes de guerre et sont prêts à tuer les gens» ; Par ailleurs, informe l’Association.
Le village de Kouroumankoubé, une localité située à quelques kilomètres de Farabougou par peur d’attaques ou enlèvements djihadistes, les villageois ont été contraints de quitter le village car leurs cultures ont été brûlées par ces mêmes bandits armés.
«La situation de Farabougou va de mal en pire parce que les hommes armés occupent graduellement les localités, en empêchant par la même occasion toutes les activités des dites localités», s’inquiète l’Association.
Enfin, l’Association pour le Développement de la localité de Farabougou (ADELFA) a invité les autorités maliennes à trouver une solution rapide à cette situation qui dégénère de jour en jour. «La présence de nos forces armées dans le village nous rassure mais, il faut des interventions pour que ces terroristes puissent libérer les localités».
Par Abdoul Karim SANOGO
NOUVEL HORIZON