La commission vérité, justice et réconciliation (CVJR) est confrontée à des difficultés dans le traitement des victimes traumatisés. Pour cette structure, il n’y a pas de psychologue qualifié pratiquant au Mali.  

La commission justice, vérité et réconciliation,  dans son élan de contribuer à l’instauration d’une paix durable à travers la recherche de la vérité, la réconciliation et la consolidation de l’unité nationale des valeurs démocratiques, est confrontée à  des difficultés pour faire face aux difficultés des victimes qui se sont enregistrés dans ses antennes. Et ces difficultés interviennent lors des traitements des victimes traumatisés selon le Colonel Amadou Makalou, secrétaire général de la CVJR.  « Nous avons des victimes traumatisés, et l’appui des psychologues sont nécessaires dans leur traitements. C’est lors de ce traitement qu’on a su qu’il n’y a pas de psychologue qualifié pratiquant ici au Mali. Cela complique nos tâches dans le traitement des victimes traumatisés », déplore le colonel Amadou Makalou, Secrétaire général de la CVJR. Pour pallier cela, il demande une formation qualifiante pour les psychologues. « Nous avons des besoin en psychologues qualifiés qui s’y connaissent dans la pratique pour faciliter nos travaux », souhaite-t-il. Malgré cet état de fait, il y a une satisfaction dans le travail de la CVJR. « Nous pensons que beaucoup de victimes ont eu satisfaction à travers nos agissement dans leurs affaires », se réjouit le colonel Amadou Makalou, secrétaire général de la CVJR. Avant d’ajouter que la CVJR ne s’intéresse pas seulement qu’aux victimes de rebellions mais tout genre de victimes de droit de l’homme.

Moctar Koné

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