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Colloque national sur la cybercriminalité : Sécuriser les cyberespaces

L’Agence malienne de régulation des télécommunications et des postes (AMRTP) est en conclave depuis hier avec les acteurs du système de communications électroniques. Il s’agit de forger un nouveau dispositif sécuritaire dans les espaces de communications numériques et virtuelles. La cérémonie était présidée par le ministre de l’Economie numérique, de l’information et de la Communication, Dr. Choguel K. Maïga, porte-parole du gouvernement en présence de son collègue de la Sécurité, le général de division Sada Samaké.

 Choguel Kokalla Maïga Sada Samake Mamadou Hachim Koumaré membre gouvernement ministres malien Identification télécommunication internet

 

Le développement des technologies de l’information et de la communication a entraîné la constitution de ce qu’il est convenu d’appeler le cyberespace. Dans cet espace virtuel se développent aussi bien les facteurs favorables à l’épanouissement de l’homme que les facteurs qui lui nuisent ; d’où, concomitamment au développement des inforoutes de l’espace, le développement de la cybercriminalité.

Or, en raison d’une évolution constante des activités criminelles associées à un manque d’informations fiables, il est difficile de se faire une idée exacte de la situation actuelle. Les technologies de l’information, de plus en plus envahissantes dans nos sociétés, requièrent une sécurité qui recouvre de nombreux aspects, dont la lutte contre la cybercriminalité.

La cybercriminalité se manifeste de différentes manières, dont trois retiennent, particulièrement, l’attention.

La première comprend les formes traditionnelles telles que la fraude et la falsification. La deuxième concerne la publication de contenus illicites par voie électronique. La troisième forme recouvre les infractions propres aux réseaux électroniques.

Cependant, Internet, c’est aussi plus de menaces sur la sécurité comme en témoignent les faux mails, les vols de numéros de cartes bancaires, la pédopornographie, le blanchiment d’argent, le trafic de stupéfiants, voire les activités à des fins criminelles, terroristes.

Cela suppose que, face à la cybercriminalité, nous ne pourrons pas garantir le plein exercice de la liberté des usagers et des citoyens qu’en nous en donnant les moyens adaptés.

Les menaces liées au phénomène sont nombreuses. C’est pour toutes ces différentes raisons que le ministre de l’Economie numérique et de la Communication a exposé les dispositifs que l’Etat a décidé de mettre en œuvre pour la prévention des cyber menaces et la lutte contre la cybercriminalité.

Selon Choguel Maïga, le gouvernement a déjà adopté les projets de lois relatives à la protection des données à caractère personnel, aux transactions électroniques, à la cryptologie ; que le projet de loi relative à la lutte contre la cybercriminalité est en voie d’être adopté pour renforcer ces instruments juridiques, il est indispensable de se doter d’une politique informatique garantissant la sécurité des  personnes physiques et morales comme celle des biens à protéger.

L’Etat a également décidé la mise en place, sous la conduite technique de l’AMRTP, d’un Centre de réponse aux incidents informatiques dénommé CIRT pour Computer Incident Respond Tim. Ce Centre comportera des services informatiques, des services de défense et de sécurité et des services judiciaires.

L’organisation du présent colloque s’inscrit également dans ce souci de l’Etat  de circonscrire les menaces en sensibilisant davantage sur la réalité des cyber-menaces trois catégories de personnes : les décideurs politiques et administratifs des divers secteurs de développement, les acteurs des secteurs des Tic, de la défense et de la sécurité nationales, et enfin, les acteurs de la société civile.

 

Zoumana Coulibaly

 

Source: L’Indicateur du Renouveau

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