Hier devant la presse au siège de la Cmas, le M-5 RFP a réaffirmé sa détermination de faire démissionner le président de la République, IBK. Non pas par la violence, mais dans les conditions légales.
La rencontre de restitution de la marche du 19 juin à la Place de l’Indépendance, a eu lieu hier au siège de la Coordination des Mouvements, associations et sympathisants de l’Imam Mahamoud Dicko (Cmas), à Magnambougou Faso Kanou. Il y avait au présidium les principaux responsables du M-5 RFP : Dr. Choguel Kokala Maïga (FSD), Cheick Oumar Sissoko (EMK), Issa Kaou Djim (Cmas) et Mme Sy Kadiatou Sow. Il était question de remercier les manifestants et de réitérer le maintien du cap, “la démission du président IBK”.
Les leaders du M-5 RFP ne sont pas prêts à mettre un terme à leur démarche visant à faire démettre le président de la République, IBK. Le fait majeur est que le ton de la violence fait désormais place au langage pacifiste.
Le Coordonateur de la Cmas, Issa Kaou Djim a affirmé, “des actes légaux sont en cours pour la démission du président IBK. Le mal du Mali c’est IBK“. M. Djim a promis “la démarche dans la légalité, le respect de la constitution et la non-violence“. Il a ajouté, “le souci du Mali doit être la priorité du Mali“.
Pour ceux qui pensent qu’il y a une certaine incohérence dans leur démarche initialement belliqueuse, Kaou Djim pense tout le contraire. Selon lui, “‘il n’y a pas d’incohérence, mais un besoin de recadrage et de détermination“. Une démarche certainement prônée par le parrain de la Cmas, Mahamoud Dicko, qui a banni toute violence au nom de l’amour et du souci pour leur pays, le Mali.
Aux militants, Cheick Oumar Sissoko, président d’EMK affirme, “nous maintenons le cap du changement de la démission du président IBK et de son régime. Restez mobilisés. Ensemble nous vaincrons“. Prenant la parole, Dr. Choguel Kokala Maïga a fait savoir qu’il n’en dira pas plus que ses prédécesseurs. Mais il fera part de des préoccupations qu’il juge majeures. “Nous avons des exigences majeures. La première c’est la démission du président et la libération de l’honorable Soumaïla Cissé“. Selon lui, “le changement demandé n’est pas cosmétique, mais de profondeur. Il faut un nouveau contrat social et de confiance“.
Kaou Djim a par ailleurs remercié les manifestants de Kayes, Ségou, Tombouctou, France, Canada et autres et l’ensemble des partis politiques tout en les appelant de rester mobilisés et d’attendre le nouveau mot d’ordre. Selon lui, le comité stratégique du M-5 RFP donnera ultérieurement sur les actes à tenir.
Le M-5 RFP a enregistré de nouvelles adhésions, dont celle du parti de l’ancien ministre Modibo Kodjoké.
Koureichy Cissé
Mali Tribune