Désormais, tout porte à croire que le Mali a eu incontestablement tort de coopérer avec les imposteurs de la CMA, une escouade d’individus aussi bien mafieux que méprisables.
Depuis 2015 que l’Accord d’Alger a été signé sous l’égide de la communauté internationale entre les bandits armés de la CMA et le Gouvernement malien, rien n’a véritablement bougé au plan de la stabilité intérieure. Les indépendantistes touaregs, persévérant dans un élan de fourberie sans commune mesure, ont artistiquement réussi à embobiner l’Etat malien dans leur double jeu au point où la confiance n’existe quasiment plus entre les deux parties. Nombreux étaient les maliens qui n’ont pas dissimilé leur profonde désapprobation quant à la signature d’un quelconque accord entre le Mali et les séparatistes touaregs. Malgré moult tollés soulevés par la société civile, un accord des plus farfelus a été signé entre les deux parties, faisant ainsi la part belle à ces criminels de hauts calibres, agissant dextrement sous la coupe « d’ex-rebelles ». Malgré cette étape franchie dans les rapports entre le Mali et la « Coalition des Malfrats et Apatrides » (CMA), l’amertume des fils du pays ne s’est toujours pas apaisée à cause des multiples manœuvres employées par les fourbes de la CMA pour délibérément étouffer l’avancée du processus de paix.
Par ailleurs, cette amertume collectivement exprimée par les maliens suite aux nombreuses insultes de la CMA, reste constamment attisée par une faiblesse notoire des autorités gouvernementales dont les caprices de la CMA arrivent aisément à torde la main au point que l’on ne puisse accorder, ne serait-ce qu’un moignon de souveraineté, à l’Etat du Mali. De mars 2015 à nos jours, soit un peu plus de 4 ans de tergiversations, il n’existe plus aucune humiliation qui n’ait pas été infligée au gouvernement et au peuple malien par ces égarés de la CMA qui, avec l’appui officieux de la France, se croient manifestement tout permis contre toute une nation.
Pourtant, les dépenses astronomiques effectuées par les cadres de la CMA, sont bel et bien puisées dans le budget d’Etat, notamment, celles liées au carburant, l’hébergement, les soins médicaux, les voyages diplomatiques et autres besoins liés aux affaires internes de leur mafieuse structure. Tous ces sacrifices consentis par l’Etat sur le dos du contribuable malien, n’ont définitivement servi à rien, mais plutôt redonner de l’influence à une ultra-minorité de moins de 25 000 personnes sur toute entité de 20 millions d’habitants. Cette situation combien frustrante pour le peuple malien, l’amène très souvent à blâmer la « lâcheté » du gouvernement qui semblerait donner des ailes aux opportunistes de la CMA.
C’est au vu de ce qui précède qu’il convienne de se demander jusqu’où perdurera la duplicité relationnelle entre l’Etat et la CMA qui, à travers d’innombrables actes de sabotage, a exhaustivement démontré à quel point elle n’est pas prête à accepter son appartenance à la République du Mali et laisser concrètement Kidal entre les mains de l’Etat souverain du Mali. Aux antipodes de cela, le Mali continuerait-il à se faire honteusement trimbaler par cette association de malfrats organisés, qu’est la CMA ? Tout ceci démontre combien la bataille du Nord, est encore loin d’être gagnée par le Mali.
Source: Le Point du Mali