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CLIN D’OEIL : DES ZONES D’OMBRE ET DES DÉFAILLANCES CERTAINES DANS L’AGRESSION DU PRÉSIDENT DE LA TRANSITION.

Ce matin sur Renouveau TV, il a été soutenu par un expert des questions sécuritaires que les agresseurs du président de la transition, le Colonel Assimi Goïta, étaient au nombre de trois, au lieu de deux, comme annoncé par la majorité des médias jusqu’à présent.

Lorsque nous nous basons sur les éléments avancés par l’expert Daouda Kinda, et à travers les premières analyses du chroniqueur Issa Kaba Sidibé nous pouvons apporter les remarques suivantes.
1- Le président n’est pas gardé de façon professionnelle, ce qui a causé un grand manque de coordination
2- Le filtrage à l’entrée de la mosquée n’a pas été de façon correcte
3- Le président n’avait pas à intervenir personnellement, car c’est l’exposer encore plus.
4- Le mode d’évacuation du président a prouvé une absence de prévision à ce niveau aussi
5- La manière des premiers soins apportés à la blessure du président a montré une autre défaillance dans l’organisation lors des déplacements du président
6- L’evacuation des agresseurs avait des faiblesses, même si elle a évité de justesse un lynchage possible des agresseurs par la population ce qui pouvait nous priver d’informations capitales
7- Le protocole ne mesure pas réellement le contexte national
8- Jusqu’à maintenant la cellule de communication de la présidence n’a pas rassuré en donnant des informations apaisantes, et qui pourraient orienter la presse nationale
9- Aucun procureur n’a encore rien prononcé en l’endroit de la nation
10- On doit cesser d’infantiliser les maliens. Ils doivent recevoir au moins des indications afin de connaître la nature de l’acte, le nombre des agresseurs, et les noms des attaquants.
Il est alors nécessaire d’approfondir les enquêtes. L’expert Daouda Kinda a insisté sur le fait que les agresseurs ne soient pas maltraités. Et qu’ils doivent suivre des interrogations poussées pour que la vérité soit sue.
Effectivement le Mali est un pays en guerre, truffé de terroristes, dont une grande partie du territoire est ingouvernable, alors l’assassinat du président de la transition aurait pu compliquer cette crise déjà bien sophistiquée. D’après l’expert Daouda Kinda, la gravité des faits doit obliger les enquêteurs a cherché les complicités, parce que pour lui de tels actes sont en général assez organisés, et des commanditaires peuvent certainement être tapis à l’ombre.
Les autorités maliennes doivent être au-delà de l’émotion. Dans la situation actuelle le Mali joue sa stabilité, peut être même son existence. Les paroles d’apaisement du président de la transition ne peuvent engager que lui. Sinon le Mali doit impérativement actionner tous les moyens possibles pour élucider cette affaire, parce que ce sont presque 20 millions de vies qui sont en jeu, et la sécurité d’une superficie de plus d’un million deux cent mille Km2 qui est concernée. Donc il faut que l’on agisse tout de suite, tout en informant le peuple malien. Enlevons les doutes car le Mali en a fortement besoin.
Moussa Sey Diallo, élu URD
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