Sommet des Nations Unies sur le climat – Le continent africain a activement pris part au Sommet des Nations Unies sur le climat démarré lundi à New York (USA), à travers un événement parallèle sur le thème «Aller à contre courant, l’Afrique décide de saisir les opportunités du changement climatique, eau, sécurité alimentaire et énergétique».
Cet événement animé par ‘’ClimDev-Afrique’ (Climat pour le développement en Afrique), un consortium qui regroupe la Commission de l’Union africaine (CUA), la Commission Economique pour l’Afrique (CEA) et la Banque Africaine de Développement (BAD) a souligné l’urgence des investissements et des interventions nécessaires pour faire face aux défis des groupes vulnérables d’Afrique et faire comprendre que le changement climatique regorge de possibilités pour transformer l’agriculture, compte tenu de ses liens avec d’autres secteurs clés de l’économie des ressources énergétiques et de l’eau.
L’événement parallèle se veut une plateforme pour le dialogue entre les décideurs politiques, les scientifiques, les chercheurs, les médias, la société civile, le secteur privé et les amis de l’Afrique pour discuter des possibilités d’accroître la productivité agricole, l’eau et l’accès à l’énergie en particulier à partir de sources renouvelables, dans le cadre du maintien de la croissance en Afrique.
Le Sommet sur le climat de l’ONU offre, précise-t-on, une occasion pour les parties prenantes de l’Afrique de se réunir pour délibérer sur les apports à l’avant-plan des défis particuliers et les opportunités de l’Afrique sur le changement climatique.
Des échanges des participants à la rencontre, il ressort que les changements climatiques ne posent pas que des défis, mais des occasions de transformer l’Afrique, d’où la nécessité de se concentrer sur ces possibilités afin de parvenir à la résilience à long terme des impacts du changement climatique et le développement.
Selon les organisateurs, l’événement parallèle aura également contribué à renforcer la capacité du groupe de négociateurs africains à mieux articuler la position de l’Afrique dans les processus de négociation afin de veiller à ce que les intérêts de l’Afrique soient pris en compte dans les discussions et négociations post 2015 sur les changements climatiques.
Pana 25/09/2014