En 2014, le gouvernement malien a donné plus de 4 hectares de T F à Yirimadio à l’Association des éditeurs de la presse privée (Assep), au profit des journalistes. Le site qui porte le nom de Cité de la presse est au centre de toutes les convoitises des spéculateurs fonciers.
« Il n’y a pas de journalistes bénéficiaires d’un terrain de la Cité de la presse qui n’a pas été confronté à un cas d’occupation illicite », affirme un des propriétaires de parcelle, lui-même en contentieux depuis quelques jours devant le tribunal de la Commune VI contre des occupants illicites. A ce jour, il est confronté à des problèmes d’expropriation indue par des individus sans titre ni droit.
Pour bénéficier d’un terrain sur les 4 hectares de la Cité de la presse de Yirimadio, le journaliste devrait s’acquitter auprès de l’Assep, d’une somme d’argent dépassant plus du million de F CFA. Les prédateurs fonciers qui se présentent avec de prétendus notifications ou permis d’occuper de la mairie de la Commune VI s’accaparent des terrains des particuliers. Selon un maire de la Commune VI, ces faux permis et notifications ont été annulés par le maire Souleymane Dagnon, il y a plus de 6 ans depuis que le site a été attribué à l’Assep au compte des journalistes.
Malgré tout rien n’altère à présent la boulimie des spéculateurs fonciers de construire sur des parcelles d’autrui, ou les vendre. Ces différents cas ont connu plusieurs convocations à la gendarmerie de Faladié, au commissariat de police du 13e arrondissement aboutissant à des procès au tribunal de grande instance de la Commune VI.
Enquête réalisée par
Fatoumata Kané avec
Twindi Investigation
Source:Mali Tribune