Le vendredi 1er Septembre 2023, un camion en provenance de Senou, sur la Route nationale numéro sept (RN7), a écrasé sur son chemin neuf (09) personnes, blessé sept (07) autres dont deux (02) graves en plus des énormes dégâts matériels à Faladiè, près de l’Ecole de la Gendarmerie en commune VI du district de Bamako. L’excès de vitesse et la défaillance du freinage seraient les causes du drame.
En plus de l’insécurité grandissante, la route ne cesse, elle aussi, de faire des victimes au Mali. A un peu plus d’un mois du tragique accident qui a fait 15 morts et 34 autres blessés sur la route de Ségou en juillet dernier, la route vient de faire de nouvelles victimes, cette fois-ci au cœur de la capitale malienne. Un camion en provenance de Senou, sur la Route nationale numéro sept (RN7), a écrasé sur son chemin, au niveau de l’Ecole de la Gendarmerie à Faladiè, neuf (09) personnes et blessé sept (07) autres dont deux (02). L’accident a également endommagé douze (12) motos, un (01) tricycle, trois (03) camions, un (01) taxi et de deux (02) autres véhicules de particuliers. Ce qui dénote de toute la force de l’incident. Dans un communiqué, le ministère en charge des Transports et des Infrastructures, parlement à ses condoléances les plus attristées aux familles des victimes et vœux de prompt rétablissement aux blessés, a annoncé l’ouverture d’une enquête par le Commissariat de Niamakoro pour savoir les causes exactes de cet accident. Une communication pour certainement apaiser la douleur des familles des victimes, puisqu’au Mali, le grand public n’a jamais eu connaissance des conclusions de ce type d’enquête. D’ailleurs, le communiqué du ministère de tutelle a souligné que l’excès de vitesse et la défaillance du freinage seraient les causes de l’accident comme la plupart des accidents de circulation de chez nous.
Un dénominateur commun de tous les accidents de circulation de ces derniers dont le bilan des victimes frôle déjà la centaine uniquement cette année de 2023. Une situation qui interpelle et oblige les plus hautes autorités du pays à ne pas épargner le secteur du transport et la circulation routière dans leur politique de refondation de l’Etat. Déjà, personne n’est sans savoir que l’incivisme et le non-respect du code de la route sont la caractéristique du Malien. Si la plupart des accidents se produisent aussi la nuit, ce dernier est survenu en pleine journée aux environs de 15h30, multipliant ainsi le nombre de victimes parmi de pauvres citoyens qui ne sont sortis de leur famille que pour chercher le pain quotidien.
Que c’est dommage d’exposer chaque jour sa vie pouvoir nourrir sa famille comme si nous vivons dans la jungle.
Issa Djiguiba
Source : LE PAYS
