La disparition accidentelle de Mahamane Baba Toure, agent de la société de Total Energie serait-elle préméditée et maquillée par la suite à travers un tragique accident sur le pont des Martyrs? En tout cas c’est une piste sur laquelle des proches de la victime pensent sérieusement. Selon nos recoupements, c’est le lundi 29 avril aux environs de 4 h du matin que le véhicule de M. Touré est tombé dans le lit du fleuve Djoliba. Sauf que les circonstances de ce drame sont restées un mystère.
Cependant, il ressort de nos recoupements que le véhicule n’est pas entré en collision avec un autre engin et roulait à 32 km à l’heure selon le GPS qui suit la mobilité des véhicules de Total Energie. Alors qu’est-ce qui a pu précipiter donc cet engin a cassé la barrière de protection du pont des Martyrs pour se retrouver dans le lit du fleuve ? Mystère et boule de gomme, ainsi l’annonce du décès de Mahamane Baba Touré a crée un électrochoc au sein de l’entreprise laissant place à toutes sortes de commentaires.
Une fois son corps remonté des eaux, sa famille et ses collaborateurs s’apprêtaient le même jour de lundi à l’accompagner à sa dernière demeure. Cependant, un élément inattendu a bouleversé ce programme des obsèques. Il s’agit des traces de blessures découvertes au cou et plusieurs endroits de son corps qui n’auraient rien à avoir l’accident sur le pont. Ces découvertes ont poussé sa famille, ses collaborateurs et certaines autorités en charge de l’enquête d’exiger une autopsie pour élucider cette affaire.
“Nous sommes tous bouleversés par ce drame, c’est pourquoi une autopsie est nécessaire, car il est important de savoir si c’est un simple accident ou un meurtre prémédité et maquillé en accident et nous auront la paix lorsque nous auront les résultats de l’autopsie”, nous a confié un proche de la victime.
En attendant la fin de l’enquête par les autorités compétentes, les commentaires vont bon train sur les causes de ce drame, car des sources bien introduites au niveau de la société Total Energie évoquent deux accidents graves en l’espace d’un mois avec les véhicules dudit service avec le même modèle dont certains pointeraient régulièrement du doigt des défaillances techniques dans leur engin. Le premier accident s’est déroulé au niveau de Sébénicoro quand le véhicule a fait un tonneau. Heureusement, il n’y a pas eu de perte en vie humaine, nous a confié une source.
Il nous revient que c’est le commissariat de Torokorobougou qui a en charge d’enquêter sur ce dossier sensible qui n’a pas encore fini de dévoiler tous ses secrets notamment l’heure de l’accident, les circonstances du drame, le statut de la victime au sein de l’entreprise. Kassoum Théra