Le Mali, comme de nombreuses nations en développement, fait face à un défi majeur : la gestion de l’énergie. Les délestages fréquents ont longtemps marqué le quotidien des citoyens, impactant l’économie, l’industrie et la vie des familles maliennes. Face à cette crise, le Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi Goïta, a pris l’initiative de mettre en place plusieurs projets énergétiques, dont la construction de centrales solaires, visant à éradiquer ce fléau. Cependant, ces ambitions se heurtent à des obstacles imprévus, qui menacent de freiner l’avancée des projets.
Des Progrès Ternis par des Entraves Foncières
Lors de son allocution de présentation des vœux aux autorités coutumières et religieuses, le Président Goïta a souligné que malgré les efforts considérables déployés, l’avancement des projets solaires semble bloqué par des entraves, en particulier sur le site de la centrale solaire de Safo. En effet, ce site a été frappé par une vente illégale de parcelles par des maires locaux, un acte qui a non seulement retardé les travaux mais a également mis en péril l’achèvement du projet. Le Président a tenu à clarifier que la parcelle où il avait posé la première pierre de la centrale de Safo avait été vendue illégalement, ce qui a contribué à l’arrêt des travaux.
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Cette situation met en lumière une problématique récurrente au Mali : la mauvaise gestion foncière et les pratiques malhonnêtes de certains acteurs locaux qui entravent les initiatives de développement. Alors que le pays s’efforce de trouver des solutions énergétiques durables, ces obstacles deviennent un frein majeur à l’atteinte des objectifs nationaux.
Une Détermination à Toute Épreuve
Malgré ces contretemps, le Président Goïta reste résolu à mener à bien ces projets solaires. Son engagement envers le bien-être des Maliens est clair : “L’intérêt général passe avant tout”, a-t-il déclaré. La construction de centrales solaires représente une solution innovante et durable aux problèmes énergétiques du pays. Si la réussite de ce projet venait à se concrétiser, elle offrirait au Mali non seulement une indépendance énergétique mais également une alternative écologique aux sources d’énergie traditionnelles.
Lors de la présentation des vœux aux Forces Vives de la Nation, le 6 janvier dernier, le Président a pris une position ferme contre les prédateurs fonciers. Il a insisté sur la nécessité de démolir les constructions illégales sur le site de la centrale solaire de Safo, soulignant que “les travaux avancent”. Cette détermination témoigne de la volonté du gouvernement de ne pas laisser ces individus nuire à l’intérêt collectif, malgré leurs tentatives de faire obstruction.
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Le Combat pour l’Avenir
Le cas de Safo n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. Les autorités maliennes, sous la houlette du Président Goïta, ont d’ores et déjà pris des mesures pour combattre ces pratiques illégales. La réunion organisée à la mairie de Safo, réunissant plus de 500 participants pour informer les propriétaires des parcelles concernées, est une preuve de l’engagement du gouvernement à respecter la loi et à faire avancer le projet.
La transition énergétique du Mali ne sera pas un chemin sans embûches. Toutefois, la volonté politique, associée à une gestion rigoureuse et à la mobilisation de la société civile, pourrait bien faire de ces projets solaires une réalité pour les générations futures. La résilience des Maliens, unis autour de cet objectif, pourrait transformer l’obstacle foncier en une opportunité de développement pour le pays.
Comme le souligne le site Bamada.net, cette détermination du gouvernement, face aux contretemps rencontrés, démontre une volonté de faire prévaloir l’intérêt national sur les intérêts personnels. Il est donc impératif de continuer à soutenir ces initiatives, pour un avenir énergétique plus stable et plus durable.
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Fatoumata Bintou Y
Source: Bamada.net