À malin, malin et demi…! Certains hommes politiques de ce pays pensent qu’ils sont plus politiques que le guide du mouvement Ançar Dine international, Chérif Ousmane Madani Haïdara.
Après tout, il dirige une association de plus d’un million d’adhérents à travers le monde. Comment a-t-il fait pour conquérir et garder tout ce beau monde avec lui s’il n’avait pas une grande connaissance des manœuvres politiques ?
Le soir du samedi 16 novembre 2019, en se rendant au stade du 26 mars, le président IBK pensait pouvoir se refaire très rapidement une nouvelle santé politique après la vidéo missive de son frère Salif Keïta. Il a trouvé devant lui un Ousmane Haïdara très remonté à cause de la fausse promesse faite au sujet des 150 ha. Évidemment, Haïdara savait que cette promesse n’était juste qu’une promesse de campagne électorale, mais il ne s’attendait pas à ce que le président vienne se moquer de lui comme si ses adeptes n’avaient pas de mémoire.
Ils sont certes « illettrés », mais ils n’ont pas une trouble de mémoire. D’ailleurs, même s’ils sont » illettrés » ils le sont pour leur guide et non pour IBK. Ce dernier ne devrait en aucun cas se présenter au stade pour ridiculiser le Chérif, sachant bien que sa promesse n’avait pas été honorée.
Le guide des Ançars, en fin stratège politique, a bien fait de clarifier les choses à ses adeptes en leur disant de ne plus compter sur les 150ha promis par IBK, mais de compter sur le terrain que va leur offrir le mouvement Ançar dine international.
Sambou Sissoko
Source: Le Démocrate