L´Agence de l´environnement et du développement durable (AEDD) a organisé un atelier d´information et de sensibilisation de la société civile. Les femmes leaders et de la Refede y ont pris part. Cet atelier d´information, de sensibilisation de la société civile en particulier le Réseau des femmes pour les droits environnementaux sur la CDN du secteur de l´énergie s´est tenu le vendredi 15 septembre.
49 participants dont la plupart sont des femmes du Réseau des femmes pour les droits environnementaux au Mali (Refede) ont pris part à cet atelier de formation. 50 localités de quatre régions Kayes Sikasso, Ségou et Koulikoro sont concernées par ce projet électrification de 50 localités. Pour diminuer l´émission de gaz à effet de serre et promouvoir les énergies renouvelables.
Le directeur général de l’Agence pour les énergies renouvelable (AER), Dr. Souleymane Berthé, a planté le décor. “L´objectif principal de ce projet est de promouvoir l´électrification rurale par le système solaire photovoltaïque isolé. En tant que solution à faible intensité de carbone et de résilience face aux effets du changement climatique dans le secteur de l´énergies”.
Dénommé projet d’électrification rurale solaire au Mali. Il s’agit de renforcer les capacités des institutions publiques et du secteur privé engagé dans l´électrification rurale pour l’accélération de l’électrification à base de l’énergie solaire. Et sa mise à échelle afin d´accroître l´accès à l´électricité de la population rurale de 50 communautés, à partir de central solaire photo voltaïque. “Ces objectifs traduisent toute l´importance que nous attachons à ce projet dont les résultats seront, je l´espère, à la mesure de nos attentes. L´autorisation de l´énergie renouvelable à grande échelle dans notre pays est gage d´avancée vers la réduction de la pauvreté”, a-t-il poursuivi.
Il est financé par le Fonds vert climat à travers la Banque ouest-africaine de développement (Boad) pour un coût total de 25 milliards. Le directeur de la Boad s’est dit heureux d´être utile à la population.
La Contribution déterminé au niveau national (CDN) est un accord issue de l´Accord de Paris en 2015 qui regroupait tous les pays afin qu´ils réduisent l´émission de gaz à effet de serre dans le cadre du changement climatique. Au Mali, les trois axes concernés par la CDN sont l’agriculture, la foresterie, les déchets et les énergies renouvelables.
Pour le directeur général de l’Agence de l´environnement et du développement durable, Dr. Alassane Ba, “la Boad est un partenaire stratégique avec qui nous travaillons sur beaucoup d´axes. Le Mali s´est engagé dans la CDN à réduire son émission de gaz à effet de serre à 31 %. Cet atelier permettra aux réseaux des femmes de connaître tous les paramètres et les enjeux qui sont liés. Car une femme informée est égale à toute une famille informée”.
Le Réseau des femmes leaders était représenté à cet atelier par Mme Coulibaly Aminata Barry, qui a reconnu que “cet atelier vise à informer les participantes par rapport à l´Accord de Paris sur la CDN qui, en 2015, a parlé sur la réduction de l’émission de gaz à effet de serre. Le Mali s’est engagé par rapport à certains aspects de la CDN à travers quatre secteurs. Et les femmes doivent s’atteler à ce projet, car les effets néfastes touchent les femmes et les enfants en premier. Elles doivent apporter leur contribution en réduisant les activités qui augmente le gaz à effet de serre”.
Oumou Fofana
Mali Tribune