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Changement climatique, énergies renouvelables, interconnexion : Des secteurs qui ont donné satisfaction dans l’exécution du FAD-14

Le président du groupe de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina affirme que les secteurs du changement climatique, les énergies renouvelables, l’appui aux Etats fragiles ont donné satisfaction dans la mise en œuvre du FAD-14.

«Un domaine qui nous donne satisfaction est celui du changement climatique. Nous avons intensifié notre aide aux pays confrontés à des sécheresses grâce à une innovation introduite dans les fonds du FAD, qui consiste à payer les primes d’assurance des pays fragiles touchés par des conditions climatiques extrêmes », a déclaré Akinwumi  Adesina. C’était le 25 octobre dernier à Kigali. Selon lui, l’investissement de la Banque dans la lutte contre le changement climatique est passé de 9 % en 2015 à 28 % en 2017 ; il devrait atteindre 32 % d’ici la fin de l’année. Les énergies renouvelables, souligne-t-il,  ont fait l’objet d’une attention particulière de la Banque, en particulier dans des pays FAD comme le Kenya, le Mali, le Burkina Faso, le Tchad, le Rwanda, Madagascar et la Guinée – pour n’en citer que quelques-uns.
Selon M. Adesina, la production d’énergie à partir de sources renouvelables et à l’aide de financements de la Banque, est passée de 14 % en 2015 à 100 % en 2017. Nous sommes sur la bonne voie.
«La fragilité est au cœur de l’action du FAD. Nous sommes présents là où d’autres auraient du mal à intervenir. La Banque a considérablement renforcé sa présence dans les États fragiles, avec des bureaux dans 11 États fragiles, l’objectif étant d’accompagner les activités sur le terrain et de renforcer les capacités humaines et institutionnelles », a ajouté le président du groupe de la BAD. Poursuivant ses explications, il  estime que la Facilité de rehaussement de crédit en faveur du secteur privé (PSF), l’une des innovations du FAD, a permis de fournir davantage de prêts aux États fragiles. «Les approbations d’opérations non souveraines en faveur des États fragiles représentaient 66 % de l’ensemble des approbations en 2017, contre 30 % en 2014 », a-t-il dit.
Le président du groupe de la BAD de préciser que des  fonds supplémentaires ont été mobilisés grâce aux ressources du FAD. «À titre d’exemple, notre soutien à l’interconnexion de la Dorsale nord (Nigeria-Niger-Burkina Faso-Bénin) a permis de mobiliser cinq fois plus de ressources que ce que nous avons investi au titre du FAD. Dans le secteur de l’agriculture, nous avons mobilisé plus de 330 millions d’UC pour financer les opérations », a salué M. Adesina.

Adou Faye

Lejecom

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