Ainsi contrariés, les combattants du Front de libération du Macina n’ont rien trouvé de plus malin que de recourir au crépitement des armes sans envoyer de faire-part. La guerre est cela aussi : on ne sait jamais où les balles de fusils mitrailleurs ou de kalachnikov vont tomber, on sait seulement qu’elles peuvent tomber.
Après tout les « dozos »se sont habitué à la guerre, mais ne pourrais pas s’habituer à voir une partie de leur récolte les filer entre les doigts.
Ici, dans le cercle de Djenné, on a appris à ses dépens qu’on ne pactise pas avec le diable. Parce que le diable a toujours vu dans un accord le symbole d’une faiblesse. Et les djihadistes font figure de diable.
Rassemblées par la Rédaction