L’édition de 2024 était placée sous le signe : « La langue chinoise : connecter les cultures à travers le pont de l’apprentissage mutuel.
Les festivités de cette journée se sont déroulées sous la présidence de l’Ambassadeur de Chine au Mali, Zhihong CHEN ; en présence du Recteur de l’ULSHB, Idrssa Soiba TRAORÉ ; du Proviseur par intérim du Lycée Askia Mohamed de Bamako, Aboubacar Yssa SANOGO ; des hommes d’affaires chinois résidant au Mali ; des enseignants, des étudiants de l’Institut Confucius.
Dans son mot de bienvenue, le Proviseur par intérim du Lycée Askia Mohamed de Bamako, Aboubacar Yssa SANOGO, a souligné que la célébration de cette journée était l’occasion de mieux comprendre la culture chinoise et de reconnaître la contribution de la langue et de la civilisation chinoise au patrimoine commun de l’humanité.
«Il est probable que plus de la moitié des inventions et des découvertes fondamentales sur lesquelles repose le monde moderne viennent de la Chine» a-t-il fait savoir.
Du papier, l’imprimerie, à l’horloge mécanique à la fonte de l’acier, en passant par l’exploitation du pétrole et du gaz naturel, la porcelaine, toutes ces inventions, a-t-il fait savoir, sont d’origine chinoise.
Dans son intervention, le Recteur de l’ULSHB, Idrissa Soiba TRAORÉ, a rappelé que la célébration de la journée internationale de la langue chinoise qui a été instituée en 2010 par les Nations unies est célébrée le 20 avril de chaque année.
Au Mali, dit-il, elle nous permet, depuis deux ans, de se réunir et de partager des moments agréables avec nos amis de la Chine. L’objectif étant de promouvoir le multilinguisme et le multiculturalisme au sein des nations unies.
Au passage, il a tenu, au nom des autorités nationales, à remercier le gouvernement et le Peuple Chinois pour les nombreux concours apportés à notre pays. Parmi ces soutiens, il a cité, entre autres : l’Hôpital du Mali, le Pont de l’Amitié Mali-Chine, mais surtout le campus universitaire de Kabala qui est sans pareil dans la sous-région, etc.
De même, a-t-il fait savoir, la Chine a aussi investi dans la formation des hommes au Mali.
« Les nombreux trophées remportés par les apprenants des langues chinoises à l’international sont la preuve du professionnalisme des enseignants des classes et des Instituts Confucius », a-t-il rendu hommage.
D’entrée de jeu, l’Ambassadeur Zhihong CHEN a déclaré que l’apprentissage de la langue chinoise nous aidait à mieux connaître la civilisation chinoise et à faire des échanges entre la civilisation africaine et la civilisation chinoise.
Jadis pauvre et arriérée, la Chine, selon le diplomate, est aujourd’hui la deuxième économie mondiale et le premier pays en termes de commerce de marchandises, de réserve de devises et d’industrie manufacturière, et a mis en place les plus grands systèmes d’éducation obligatoire, de protection sociale et de santé au monde.
«Nous avons accompli en quelques décennies seulement un processus d’industrialisation que les pays occidentaux avaient mis des centaines d’années pour réaliser», a-t-il affirmé avec fierté.
Au passage, il a tenu à magnifier l’excellente coopération entre nos deux pays. Il ressort de son propos que la Chine a établi des relations diplomatiques avec le Mali juste après son indépendance.
Depuis les années 60 jusqu’à aujourd’hui, la Chine a aidé le Mali dans la construction des usines de thé, de la sucrerie et du textile, du CICB, de la Centrale hydroélectrique de Gouina.
Sur le plan sanitaire, la Chine a envoyé successivement 29 équipes médicales au Mali.
Sur le plan éducatif et culturel, le gouvernement chinois a offert l’opportunité d’étudier en Chine à plus de 2000 étudiants maliens sans oublier l’Institut Confucius qui est aussi un don de son pays.
Avant de terminer, le diplomate a tenu à exprimer mes sincères remerciements aux professeurs de l’Institut et de la classe Confucius pour leur excellent travail.
Par Abdoulaye OUATTARA