Créée en 1996, l’Association des Femmes Travailleuses de l’INPS (AFTI) avec à sa tête Mme Sangaré Hatti Coulibaly aura bientôt 30 ans. L’association a célébré le 8 mars dernier sous la présidence de la Ministre de la santé et du développement social, Mme Dieminatou Sangaré avec à ses côtés le Directeur de l’INPS, M. Ousmane Kally Coulibaly et son adjoint Seydou Chiaka Diarra ainsi que de nombreuses autres invitées. Après les mots de bienvenue de la présidente de l’AFTI, la ministre Dieminatou Sangaré a invité les membres de l’INPS à rester souder pour que la sécurité sociale du Mali puisse se développer et permettre de faire de cette action, une action continuelle. Tout en soulignant que l’INPS a beaucoup travaillé pour le développement de la sécurité sociale, Dieminatou Sangaré s’est réjoui que les travailleurs privés aient plus de sécurité sociale que les fonctionnaires. Dans son intervention, la ministre a rappelé les missions de chaque service de sécurité sociale. La CMSS s’occupe des retraites, des accidents de travail, des maladies professionnelles etc. Des prestations qui sont différentes de celles de l’INPS qui s’occupe spécifiquement des prestations familles. « Nous voulons que la sécurité sociale appartienne à tous et non à une seule personne », a-t-elle souligné, avant d’inviter les Maliens à s’intéresser davantage à la sécurité sociale dans leur vie quotidienne. A ses dires, l’INPS joue un rôle important dans le développement social, la lutte contre la pauvreté, la lutte contre exclusion ainsi que la stabilité sociale.
Pour sa part, le Directeur général de l’INPS, Ousmane Kally Coulibaly a souligné que depuis sa création, l’AFTI a œuvré pour les activités salvatrices telles que les journées de salubrité, de sensibilisation entre autres autres. L’importance de cette journée s’exprime selon lui, par la diffusion des principes et des formalités d’accès des prestations de l’INPS et servies aux bénéficiaire. Pour lui, les missions de l’INPS tournent principalement autour des pensions, des prestations familiales dont les allocations familiales, des indemnités journalières, des accidents de travail et des maladies professionnelles. « Pour tous ses travailleurs, la condition exigée d’un travailleur ou d’un assuré est d’être connu de l’INPS, qui permet d’avoir un matricule (un identifiant qui permet de montrer le numéro attribué à une personne) », a-t-il rappelé. Tout en soulignant l’importance des pensions, le Directeur a, notamment mis l’accent sur la pension la plus emblématique, c’est-à-dire, la pension normale. A ses dires, une personne qui a travaillé pendant 13 ans, peut bénéficier une pension, si toutefois, elle a payé régulièrement les cotisations. Ousmane k Coulibaly s’est surtout réjoui de l’innovation faite aux personnes âgées d’accéder aux paiements mobiles via Orange Money. A travers l’installation des points d’enrôlement, le service est possible et facilement. Selon Traoré Madjiè Doumbia, inspectrice de sécurité sociale au service de prévention des risques professionnels de l’INPS, la prévention des risques sociaux tire ses origines sur des bases juridiques. « Notre missions est de mettre en œuvre des moyens et techniques pour sensibiliser et protéger les travailleurs contre les risques professionnelles ; collecter et diffuser les statistiques à travers des stratégies, à travers la surveillance et le contrôle des conditions de travail sur le milieu du travail ; la mise en place, l’encadrement et la formation des membres du comité de santé et sécurité au travail ; sensibiliser à travers les séminaires de formation ; l’élaboration des support audiovisuels », a-t-elle soutenu avant d’ajouter qu’ils participent aussi aux différentes manifestations sous régionales dans le cadre de l’ISPRP.
En conclusion, elle a indiqué qu’une prévention bien conduite constitue un élément fondamental pour réduire la fréquence des maladies professionnelles et constitue un facteur de stabilité entre l’Etat (INPS). L’organisation des employeurs et des travailleurs, constitue, selon elle, un facteur d’équilibre de la branche accident de travail et maladie professionnelle.
Aïda Beïdy Soumaré, stagiaire
Source : LE PAYS