La direction de l’établissement aurait-elle acheté le silence des contrôleurs du ministère de l’Economie ?
Le pire a été évité de justesse au Casino de l’Amitié de Bamako en milieu de semaine passée. D’après nos informations autour de cet incident qui a failli mal tourner, mais qui a été vite maîtrisé, tout est parti du constat sur la multiplication du flou autour des cagnottes. A côté de ce scandale qui ne dit pas son nom, s’ajoutent les soupçons sur les machines.
Les adeptes du lieu révèlent que les machines ne sont pas soumises à la rigueur du contrôle des agents de terrain et cadres du ministère de l’Economie et des Finances. Ce qui laisse planer un doute sur de possibles malversations. En ligne de mire, l’implication des contrôleurs au service du ministère, s’acquittent-ils comme il le faut de leurs missions ? Pour les détracteurs, ceux-ci préfèrent se contenter d’empocher les pots de vin que la direction de la société leur verserait. Ainsi, aux dires des plaignant(e)s, ils fermeraient les yeux sur les anomalies lors de leur passage dans le cadre de leurs missions de contrôle de routine.
L’image que le Casino de l’Amitié commence à offrir aux passionnés des jeux et habitués des lieux, d’après les confidences, contraste véritablement avec celle de l’époque où cet établissement était perçu comme un modèle unique au Mali. Le pays ne comptabilise qu’un seul et unique établissement dédié au gambling (jeu de hasard) : le Casino de l’hôtel de l’Amitié. Réglementé, cet espace de jeux situé à Bamako, reçoit chaque jour un nombre considérable de passionnés. Le Casino de l’Amitié propose une superficie importante réservée aux jeux d’argent. Pour y entrer, un contrôle de…
LAYA DIARRA
Source : Le Soir De Bamako