Le ministre des Sports, Housseïny Amion Guindo a animé un point de presse, mercredi dans la salle de conférence du stade Ouezzin Coulibaly. La rencontre s’est déroulée en présence de plusieurs personnalités dont le chef de la délégation malienne en Guinée Equatoriale, Dramane Coulibaly, le président de la Fédération malienne de football (FEMAFOO), Boubacar Baba Diarra et le représentant du Comité national olympique et sportif (CNOS), Tidiani Niambélé. Un seul sujet a été abordé au cours de cette rencontre : le bilan des Aigles à la CAN, Guinée Equatoriale 2015. Du ministre des Sports, en passant par le président de la FEMAFOOT, le vice président du CNOS, le chef de la délégation malienne à la CAN et l’invité spécial du ministère des sports, le double champion du monde de taekwondo, Daba Modibo Keïta, tout le monde a salué le parcours de la sélection nationale et ce, malgré l’élimination du capitaine Seydou Keïta et de ses coéquipiers dès le premier tour.

«Aucun Malien, n’a été déçu, ni frustré de la prestation des Aigles à la CAN, au contraire, nous sommes tous fiers du parcours de l’équipe», dira le ministre des Sports, Housseïny Amion Guindo. «Au nom des plus hautes autorités du Mali, à commencer par le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, le ministère des sports rend hommage aux Aigles et félicite tous ceux qui de près ou de loin, ont contribué à la réussite de la sélection nationale. A aucun moment, le drapeau malien n’est tombé en Guinée Equatoriale. Le mérite en revient aux joueurs, à l’encadrement technique et à la Fédération malienne de football, sans oublier bien entendu les supporters et nos compatriotes vivant au Gabon et en Guinée Equatoriale. Tout le monde a joué sa partition», dira le premier responsable du département des sports. Pour Housseïny Amion Guindo, les Aigles ont été éliminés par malchance et ce mauvais coup du sort (tirage au sort, ndlr) ne doit décourager personne.
De toute façon, insistera le ministre des Sports, les échéances sont encore nombreuses pour le sport malien en général et le football et le basket-ball en particulier. Ainsi, dans quelques jours, rappellera-t-il, notre pays sera présent à un autre rendez-vous, à savoir la CAN des cadets. Et après les cadets, ce sera au tour des juniors de défendre le drapeau national au Sénégal. Tous ces rendez-vous sont aussi importants que la CAN des séniors d’où la nécessité pour nos concitoyens de rester mobiliser derrière les sélections nationales. «Elles ont besoin du soutien de toutes les Maliennes et de tous les Maliens pour leur préparation et leur participation aux compétitions à venir. Le président de la République s’est personnellement impliqué pour permettre aux Aigles de préparer la CAN dans les meilleures conditions possibles. Nous devons tous suivre son exemple parce que nos sélections nationales ont besoin de tous les enfants du Mali», conclura Housseïny Amion Guindo.
S. B. TOUNKARA

LES ECHOS DE LA CAN

Demande de suspension
Le sélectionneur du Ghana, Avram Grant n’a toujours pas digéré la sortie pied en avant du gardien guinéen Naby Yattara dans le bas-ventre d’Asamoah Gyan lors du quart de finale. « Ce qu’il a fait n’est pas acceptable dans le foot parce qu’il a essayé de blesser Gyan à la dernière minute alors qu’il y a 3-0. C’est une sale blessure », peste le technicien israélien sur le site de la Fédération ghanéenne.
« Si vous frappez délibérément quelqu’un dans l’estomac, ça signifie que vous voulez possiblement mettre un terme à sa carrière », poursuit-il, avant d’appeler la CAF à des sanctions plus rudes que le simple carton rouge infligé. « Je pense que c’est une opportunité pour la CAF de montrer à tout le monde comment elle protège les joueurs. J’espère une sanction. Je pense que le minimum c’est un an loin des terrains ».

Coup de gueule
Après l’élimination précoce du Sénégal à la CAN 2015, les réactions ne cessent de pleuvoir. Ainsi, après le licenciement du coach Alain Giresse, beaucoup de personnes demandent la démission de la Fédération sénégalaise de football. Pour Demba Ba, interrogé par Stades sur la question du départ ou non de l’équipe fédérale, «si aujourd’hui Me Augustin Senghor (président de la fédération, ndlr) n’a pas la capacité de faire avancer cette sélection, qu’il parte. Ça fait presque six ans qu’ils sont en place, je n’ai pas vu d’évolution à part cet éternel recommencement.
Le Sénégal a plus que jamais besoin de personnes compétentes mais pas de charlatans comme on en voit tout le temps dans l’équipe fédérale. Ça peut faire rigoler, mais ça fait vraiment mal de voir toutes ces têtes faire leur grimace », affirme-t-il. Cependant, la Fédération a réitéré sa détermination à continuer à gérer le football sénégalais lors du comité exécutif qui s’est tenu il y a quelques jours.

Pas satisfait
Interrogé après la qualification des Eléphants en finale, le sélectionneur ivoirien a surpris en martelant qu’il n’est pas satisfait du comportement de ses joueurs. «Je n’ai pas aimé ce match. On n’a pas tout fait bien, on a été parfois trop faciles, peut-être qu’on n’a parfois pas respecté l’adversaire. Il faut toujours faire attention quand il y a des joueurs comme ceux de la RD Congo en face, on aurait pu faire la différence avant. On peut être mené 2-1 en première période; en deuxième période, avec les espaces, on pouvait marquer un ou deux buts de plus.
On est en finale, c’est le plus important. Après cinq matches, les équipes sont parfois fatiguées, le plus important c’est que les Ivoiriens soient dans les rues ce soir (samedi, ndlr) pour préparer la finale. On va essayer de ramener la coupe à Abidjan.
On savait que le Congo allait très vite en contre, notamment sur les côtés, avec du jeu long sur Mbokani et Bolasie. C’était difficile de s’adapter à ce style de jeu, peut-être pas ce qui nous convient le mieux. On a tâtonné en première période, on n’était pas dans les duels. J’ai dit à la mi-temps qu’on ne faisait pas un match pour atteindre la finale, on faisait un match normal».

Finke s’accroche
Sur la sellette après une CAN 2015 décevante et marquée par une élimination dès le premier tour, Volker Finke n’entend pas abandonner son poste de sélectionneur des Lions Indomptables^. « J’ai un contrat. Dans toute ma carrière, je suis toujours allé au bout de mon contrat (qui expire en mai prochain ndlr). J’attends », explique le technicien allemand à Camfoot.com. « Je ne suis pas du genre à démissionner ou à vouloir prolonger coûte que coûte parce que je ne travaille pas pour des raisons financières ».
Volker Finke se dit déjà en quête de deux matches amicaux pour les dates FIFA de mars. « Chaque match fait du bien aux jeunes », souligne-t-il. « A la CAN, il y a eu des manquements en raison de l’inexpérience », reconnaît-il tout en rappelant que sa mission est de « préparer une équipe pour 2017 et 2019″, lorsque la CAN aura lieu au Cameroun.

LES ECHOS DE LA CAN

Demande de suspension
Le sélectionneur du Ghana, Avram Grant n’a toujours pas digéré la sortie pied en avant du gardien guinéen Naby Yattara dans le bas-ventre d’Asamoah Gyan lors du quart de finale. « Ce qu’il a fait n’est pas acceptable dans le foot parce qu’il a essayé de blesser Gyan à la dernière minute alors qu’il y a 3-0. C’est une sale blessure », peste le technicien israélien sur le site de la Fédération ghanéenne.
« Si vous frappez délibérément quelqu’un dans l’estomac, ça signifie que vous voulez possiblement mettre un terme à sa carrière », poursuit-il, avant d’appeler la CAF à des sanctions plus rudes que le simple carton rouge infligé. « Je pense que c’est une opportunité pour la CAF de montrer à tout le monde comment elle protège les joueurs. J’espère une sanction. Je pense que le minimum c’est un an loin des terrains ».

Coup de gueule
Après l’élimination précoce du Sénégal à la CAN 2015, les réactions ne cessent de pleuvoir. Ainsi, après le licenciement du coach Alain Giresse, beaucoup de personnes demandent la démission de la Fédération sénégalaise de football. Pour Demba Ba, interrogé par Stades sur la question du départ ou non de l’équipe fédérale, «si aujourd’hui Me Augustin Senghor (président de la fédération, ndlr) n’a pas la capacité de faire avancer cette sélection, qu’il parte. Ça fait presque six ans qu’ils sont en place, je n’ai pas vu d’évolution à part cet éternel recommencement.
Le Sénégal a plus que jamais besoin de personnes compétentes mais pas de charlatans comme on en voit tout le temps dans l’équipe fédérale. Ça peut faire rigoler, mais ça fait vraiment mal de voir toutes ces têtes faire leur grimace », affirme-t-il. Cependant, la Fédération a réitéré sa détermination à continuer à gérer le football sénégalais lors du comité exécutif qui s’est tenu il y a quelques jours.

Pas satisfait
Interrogé après la qualification des Eléphants en finale, le sélectionneur ivoirien a surpris en martelant qu’il n’est pas satisfait du comportement de ses joueurs. «Je n’ai pas aimé ce match. On n’a pas tout fait bien, on a été parfois trop faciles, peut-être qu’on n’a parfois pas respecté l’adversaire. Il faut toujours faire attention quand il y a des joueurs comme ceux de la RD Congo en face, on aurait pu faire la différence avant. On peut être mené 2-1 en première période; en deuxième période, avec les espaces, on pouvait marquer un ou deux buts de plus.
On est en finale, c’est le plus important. Après cinq matches, les équipes sont parfois fatiguées, le plus important c’est que les Ivoiriens soient dans les rues ce soir (samedi, ndlr) pour préparer la finale. On va essayer de ramener la coupe à Abidjan.
On savait que le Congo allait très vite en contre, notamment sur les côtés, avec du jeu long sur Mbokani et Bolasie. C’était difficile de s’adapter à ce style de jeu, peut-être pas ce qui nous convient le mieux. On a tâtonné en première période, on n’était pas dans les duels. J’ai dit à la mi-temps qu’on ne faisait pas un match pour atteindre la finale, on faisait un match normal».

Finke s’accroche
Sur la sellette après une CAN 2015 décevante et marquée par une élimination dès le premier tour, Volker Finke n’entend pas abandonner son poste de sélectionneur des Lions Indomptables. « J’ai un contrat. Dans toute ma carrière, je suis toujours allé au bout de mon contrat (qui expire en mai prochain ndlr). J’attends », explique le technicien allemand à Camfoot.com. « Je ne suis pas du genre à démissionner ou à vouloir prolonger coûte que coûte parce que je ne travaille pas pour des raisons financières ».
Volker Finke se dit déjà en quête de deux matches amicaux pour les dates FIFA de mars. « Chaque match fait du bien aux jeunes », souligne-t-il. « A la CAN, il y a eu des manquements en raison de l’inexpérience », reconnaît-il tout en rappelant que sa mission est de « préparer une équipe pour 2017 et 2019″, lorsque la CAN aura lieu au Cameroun.

source : L Essor