La campagne électorale des élections législatives a débuté le dimanche 8 mars 2020 sur toute l’étendue du territoire national. Dans les rues de Bamako, les affiches s’affrontent entre elles en fonction des communes. Les couleurs sont bien au rendez-vous cette année!
Les plus populaires restent fidèles au drapeau de notre pays le Mali. D’autres par contre pour marquer une différence n’hésitent pas à voyager vers d’autres horizons colorés comme du bleu, du mauve entre autres.
Côté sémiologique, les affiches dans l’ensemble s’efforcent de représenter le malien dans sa diversité et globalité culturelle. Une connotation forte de sens. L’objectif étant non seulement d’interpeller le citoyen, mais aussi de retenir son attention. La pièce maîtresse du puzzle c’est de se sentir proche du candidat à travers cette identité qui retient l’instant d’un moment le regard.
La suite pourrait être d’adopter le candidat tout de suite. Mais n’allons pas trop vite, la campagne vient de commencer et les pas se construisent au compte goutte.
Ensuite vient le côté sémiotique de l’affiche. Là, les slogans et caractères utilisés sont dans la logique de la vision de chaque candidat. Une vision qui peut aisément se faire comprendre à travers des messages comme « Ensemble pour le changement », « Le peuple est notre source d’inspiration », « Ensemble nous ferons le Mali », « L’espoir de la jeunesse », « Tous pour le changement ». Des slogans comme ceux-ci et bien d’autres jonchent les rues de la capitale depuis dimanche dernier.
A pied, en moto ou en voiture, il devient presque impossible de ne pas jeter un regard même si il est furtif ou sans intérêt aux affiches des législatives. La campagne est lancée, la guerre des affiches aussi.
Idelette BISSUU
Journal du mali