La 16è édition de la campagne de planification familiale (PF), couplée à la Journée internationale en faveur de la contraception que consacre le 26 septembre, a eu lieu dans notre pays dans la plus grande sobriété compte tenu de la pandémie du coronavirus.
Le clou de l’événement a été un point de presse organisé, vendredi dernier, dans les locaux de la direction nationale de la santé par la sous-direction santé de la reproduction, en partenariat avec le projet «Accélérer l’accès du dépôt medroxy progesterone acétate en injection sous cutané (DMPA-SC) dans les pays du partenariat de Ouagadougou/JHPIEGO (programm intervention for education and gynecology and obstetric)».
« Pas d’évènementiel cette année, compte tenu de la Covid-19 et de la situation sociopolitique de notre pays. On s’est limité à faire le lancement à la télévision et à organiser ce point de presse qui sera suivi d’autres activités de sensibilisation, notamment des émissions radiophoniques, télévisées et une caravane sur les différentes méthodes de contraception et la gratuité de la PF », a expliqué Mme Yalcouyé Hawa Guindo, point focal PF au sein de la sous direction santé de la reproduction.
La conférencière précisera que sa structure continue à tout mettre en oeuvre, malgré la Covid-19, pour atteindre les objectifs fixés. « On a un gros défi, celui d’atteindre d’ici l’horizon 2023, environ 30% de prévalence contraceptive. Actuellement, le taux prévalence contraceptive est de 16%. Il nous a été demandé d’ici 5 ans de le ramener au moins 30%, soit près de 15% de plus. C’est très ambitieux, mais nous pensons qu’en mettant d’autres stratégies en place, on peut relever le défi », a-t-elle indiqué.
En outre, Mme Yalcouyé Hawa Guindo a rappelé que les pays du partenariat de Ouagadougou ont demandé de considérer la planification familiale comme un outil de développement qui peut aider également à réduire la mortalité maternelle.
Pour sa part, Mme Haïdara Aissata Tandina, responsable du projet « Accélérer l’accès du DMPA-SC dans les pays du partenariat de Ouagadougou/JHPIEGO (programm intervention for education and gynecology and obstetric)», a révélé que les activités de la campagne de 2018 et 2019 en faveur du planning familial ont contribué à l’atteinte de 10 à 16% de prévalence contraceptive. Une prouesse qui est à saluer.
Siné S. TRAORÉ
Source : L’ESSOR