L’ex-garde du corps du chef de la junte militaire de Kati (le capitaine Amadou Haya Sanogo), le capitaine Christophe Dembélé, a été évacué d’urgence hier à l’infirmerie du camp après une crise dans sa cellule.
Incarcéré au Camp I de la gendarmerie, le capitaine Christophe Dembélé, poursuivi dans l’affaire des bérets rouges disparus le 30 avril 2012, n’est pas au mieux de sa forme. Le bilan de santé du capitaine Christophe Dembélé est même préoccupant.
Christophe Dembélé qui souffre de maux de ventre a passé la nuit dans les structures sanitaires jusqu’à 8 h du matin. Selon des sources proches du dossier, tout a commencé aux environs de 19 h la veille lors que le capitaine a signalé une crise.
Il a été aussitôt admis à l’infirmerie pour des consultations qui ont abouti à des injections. L’ex-bras droit de la junte militaire a regagné sa cellule. Mais ce retour ne dura pas longtemps puisque les surveillants ont vu le capitaine se tordre de douleur. Il passera ensuite une nuit blanche à l’infirmerie.
La gendarmerie aurait refusé de l’évacuer au service des urgences alors que la crise dépassait les compétences des agents de l’infirmerie du Camp I de la gendarmerie.
“C’est aux environs de 9 h que les papiers d’analyse ont été mis à la disposition des parents. Sa mort sera une fois de plus la responsabilité de la hiérarchie de la gendarmerie. Le directeur général de la gendarmerie et le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le général seront interpellés si le capitaine Christophe Dembélé mourait en détention sans soin adéquat”, a annoncé Mme Dembélé Fatoumata Dao, l’épouse du prévenu.
Bréhima Sogoba
Source: L’indicateur du Rénouveau-Mali