De nouveaux prisonniers ressortissants des régions anglophones ont été récemment transférés à la prison centrale de kondengui à Yaoundé. Cette nouvelle vague d’emprisonnement a suscité la colère de plusieurs autres détenus originaires des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest qui s’y trouvaient déjà.
En guise de protestation, une grève de la faim a débuté suivie d’un vaste mouvement de contestations des détenus. Ces derniers dénoncent les violences subies comme le révèle l’activiste Agbor Balla.
Ils seraient au nombre de 18 qui sont partis de la prison de Buéa (Sud-Ouest) pour un autre lieu de haute sécurité de la prison de Kondengui à yaoundé où ils auraient été « maintenus enchainés » puis « brutalement torturés ».
Il s’agit de Tati Eric Ngu, Harriss Boseme, Nkwetato Robert, Ikoe Clinton, Acha Ivo Aben, John Marinus Ndenge, Oben Frankline Tabot, Eyong Charles, Effia Gideon, Ordema Francis, Agbor Taku Joseph, Awu Gregory Ashu, Tanyi Robert Tataw, Jong Orlandus, Njeya Jukius Bawe, Kum Nestor, Ayukem Franklin et Fonjong Armstrong.
Les autres anglophones détenus dans le cadre de la crise anglophone ont exprimé leur sympathie aux nouveaux arrivants en entamant ce mouvement de grève. Ce sont les membres de famille des frondeurs qui se sont confiés à nos confrères du Journal du Cameroun. Aux dernières nouvelles, le calme serait revenu peu à peu à la prison centrale mais cela s’est fait qu’après un dialogue avec le régisseur de la prison.
Afrikmag