L’Association des Jeunes pour la Citoyenneté Active et la Démocratie (AJCAD) a tenu la huitième Act de son Café Citoyen ce vendredi 27 août à la Maison de la Presse. Son objectif était de faire le bilan de la transition, un an après et de lui proposer des voies de réussite pour que le reste de la transition puisse être bien mener.
Avec pour thème : « Un an de la transition, bilan et perspectives », ce débat a donné la parole a des opérateurs économiques, des hommes politique et à la société civile, pour que chacun puisse dire ce qu’il pense de la transition. Tous les débateurs pensent que les autorités à eux seules ne peuvent pas résoudre les problèmes existants. Selon eux, même si les autorités de la transition ont esquivé leur objectif de départ, qu’il faut une inclusion et l’union de tous en menant des actions concrètes pour le bien du Mali.
Mossadeck Bally, opérateur économique, pense que des leçons doivent être tirer des 3 décennies de mauvaise gouvernance et de l’injustice pour éviter à ce pays un autre coup d’état. ‘’L’injustice et la corruption n’a jamais fait avancer un pays, au contraire ça nous détruits et nous font perdre du temps dans le processus de développement’’ explique-t-il.
Quant à la directrice exécutive de l’AJCAD, Adam Dicko, tous les maliens ont un avis égal au Bilan, à savoir négatif. ‘’Depuis le début de la transition la situation ne fait qu’empirée, les mêmes problèmes existent toujours voire plus et les autorités actuelles ont oublié la raison pour laquelle ils ont renversés le pouvoir précédant. Je pense que tout le monde doit maintenant s’impliquer à son niveau pour faire changer les choses’’ explique Adam Dicko.
Au-delà de leurs pensées communes sur la négativité du bilan, Moussa Kondo, de Accountability Lab, pense que c’est la corruption qui a tué à petit feu l’espoir des maliens.
En fin, une vidéo de micro trottoir sur le bilan a été diffusée. Sur six intervenants un seul ne partage pas l’opinion des débateurs. A part, lui les autres confirment que le bilan est négatif et que les élections doivent être organiser à la date prévue pour s’en aller. Moussa Mara, homme politique, a lui aussi prit part au débat.
Hamadoun B Touré (HBT)