Le cadre harmonisé est le cadre de référence pour toutes les actions de sécurité alimentaire conjoncturelle au Mali. Les résultats définitifs ont été restitués mardi.
Mardi 3 avril, à Bamako les résultats définitifs du cadre harmonisé d’analyse d’identification des populations vulnérables ont été restitués en présence du ministre Commissaire à la sécurité alimentaire, Oumar Ibrahim Touré, des représentants des partenaires techniques, de l’UE, Fao, du Pam.
Ces résultats exposés sont le fruit d’un consensus des principaux acteurs de la sécurité alimentaire au Mali. Ils se projettent jusqu’au période de soudure et devront permettre au gouvernement et à ses partenaires techniques et financiers « d’anticiper et de répondre de façon adéquate, sur les questions de vulnérabilité alimentaire et nutritionnelle au titre de la campagne agricole 2017-2018 ».
Pour le ministre commissaire à la Sécurité alimentaire, c’est sur la base de ces résultats définitifs, que l’actualisation du Plan national de réponses aux difficultés alimentaires est en cours en vue de la tenue très prochaine du Conseil national de sécurité alimentaire.
Les résultats présentés par le coordinateur national du Système d’alerte précoce (Sap), Mamy Coulibaly, laisse présager que la baisse des stoks par rapport à la moyenne et la soudure précoce attendue dans certaines zones affectent négativement la stabilité.
Ainsi, les résultats de l’analyse donnent : En phase courante de mars à mai 2018 : 2 cercles en crise : Tenenkou et Menaka), 10 cercles sont en phase sous pression (Tominian, Douentza, Koro, Tombouctou, Goundam, Gourma-Rharous, Bourem, Kidal, Tessalit) et 37 cercles et les six Communes du district de Bamako en phase minimale. S
elon l’étude, le nombre de personnes en phase crise est estimé à 2 687 613 personnes soit 14,24 %.
La situation projetée de juin à août 2018 se présente ainsi qu’il suit : 5 cercles en phase de crise (Tenenkou, Goundam, Tombouctou, Bourem et Ménaka), 24 cercles dans toutes les regions de Kayes ( Kayes, Diema, Nioro, Yélimané), Koulikoro ( Kolokani, Banamba, Kati, Nara), Ségou ( Tominian), Mopti ( Moptin Djenné, Bandiagara, Douentza, Koro, Youvarou) et les communes I, II et III du district de Bamako sont en phase sous pression. 18 cercles et 3 communes de Bamako sont en phase minimale. Le nombre de personnes en phase 3 (crise) et plus est d’environ 932 651 personnes soit 4,94 % de la population. Celui en phase 2 est de 3416 119 personnes soit 18,10 % de la population analysée du pays.
A.S
les echos