Mal aimé à cause de son implication dans la fraude massive des voies lors des élections législatives dernières, le président de la Cour Constitutionnelle s’est fait remarquer en se prenant comme défenseur du pouvoir en place en s’interposant contre la marche. Aujourd’hui, nous sommes à la veille d’une nouvelle Marche. Mais, Manassa n’a plus de langue dans la bouche pour la rumeur. Elle s’est tue, lorsqu’elle a reçu le tacle reçu des marcheurs et, aussi celui de maitre Mountaga Tall. A-t-elle eu peur de répliquer cette fois-ci quand les mouvements du M5-RFP demandaient la démission du président et celle de ses institutions ? Ou bien, n’a-t-elle plus de matière à instruire en droit ? Sa détermination envers le régime est à son comble. Toutefois, force de mieux faire, on finit par mal faire, dit-on. C’est une dame qui veut montrer à tout le monde qu’elle détient la grande institution de l’État. Le constat en est qu’elle a échoué à tout égard. En ce moment-ci, les autorités cherchent des résolutions aux problèmes qu’elle a créés de façon indirecte qui aujourd’hui a déclenché la grogne sociale. S’il y a quelque chose qu’elle peut faire, c’est d’aller à la rencontre de son Président afin de bien préparer son plaidoyer pour le défendre devant le peuple au cas où elle sera son avocat. Déjà, son maître essaye de taper à toutes les bonnes portes pour s’en sortir, mais hélas, ça ne marche pas. Même le Chérif de Niora a été catégorique lorsque son Premier ministre est parti à sa rencontre. Il reste sur la position de la marche jusqu’à la démission d’IBK. Parmi les quarante députés victimes de la Cour, certains ont montré leur niet. Ils ne veulent pas écouter les autorités pour de soi-disant sommes de dédommagement. Une carrière de député n’est pas mieux qu’une somme dépensable d’une semaine tout au plus. Elle devrait se trouver des moyens pour éviter aux Maliens un drame du genre à balayer tout.
À suivre
Lansine Coulibaly