Le Président du Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne (CSDM), Chérif Mohamed Haïdara, ne ménage aucun effort dans son combat pour la représentation des Maliens établis à l’Extérieur à l’Assemblée Nationale. « Nous voulons que notre droit d’avoir des Députés à l’Assemblée Nationale soit constitutionnel avant d’aller voter », a-t-il déclaré au sortir de la salle de réunions du Ministère de l’Administration Territoriale, hier, jeudi 21 février 2019. Car, sauf changement de dernière minute, on est dans la logique d’un couplage des législatives et du référendum pour les échéances électorales prévues, en principe, pour juin prochain.
La rencontre était présidée par le Ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, Mohamed Ag Erlaf. L’ordre du jour de cette rencontre portait sur la composition de la Formation politique, l’examen des propositions de modification de la loi électorale (dans, notamment, ses aspects relatifs aux modes de scrutin) et des questions diverses. Cette session de la Formation politique, réunie les partis politiques singulièrement de la majorité présidentielle, EPM ; des Représentants des mouvements signataires de l’Accord d’Alger ; la Délégation Générale aux Élections et la Commission Nationale Indépendante (CENI). Les débats ne sont pas encore épuisés concernant la Loi électorale. Mais pour le Cadre des concertations nationales, les missions sont fixées pour répondre à souhaits les questions d’exclusivité et la composition de la Formation Technique composée de 50 membres (25 membres pour les partis politiques, 10 pour la société civile, 10 pour les mouvements signataires et 5 membres pour le Gouvernement). Ici, la présente rencontre se veut un espace de discussions pour parler des grandes réformes que le pays se prépare à faire. Dès la semaine prochaine, tout ce qui concerne la Loi électorale pour permettre au Gouvernement d’aller vite même très vite sera mis en place. Car, un calendrier attend et doit être respecté.
Mahamadou YATTARA : LE COMBAT