Les membres du grin croient fort à la probabilité d’une malédiction qui a frappé aux portes des détracteurs de l’ancien régime de feu Ibrahim Boubacar Kéita.
Selon eux, la plupart des détracteurs du défunt président, qui étaient en première ligne lors de la contestation de son régime n’ont pas encore à ce jour gain de cause. Ils sont aujourd’hui, soit exilés, soit emprisonnés, soit réduits au silence. Aussi, le souhait d’un Premier ministre plein pouvoir s’est transformé en chef de gouvernement figuratif bon à inaugurer les chrysanthèmes.
“Sur les plateaux télévisés, d’autres s’efforcent de faire croire qu’ils n’ont pas regretté de combattre IBK alors qu’au fond de leur cœur ils le regrettent bel et bien, parce qu’ils n’auront plus un cadre pour créer du désordre au nom de la démocratie”, soutiennent des membres du grin.
Au grin, les membres restent convaincus que les détracteurs de l’ancien régime n’ont pas la même vision des choses que la Transition actuelle mais seulement ils n’ont pas le choix et sont obligés de faire semblant de la soutenir.
Le hic est que avec cette Transition, ils ne peuvent plus crier, critiquer, manifester, marcher, voire décréter une journée de désobéissance civile en toute quiétude.
Ibrahima Ndiaye
Mali Tribune