Le sélectionneur du Burkina, Séraphin Dargani, n’est pas content des conditions dans les quelles travaillent les équipes depuis leur arrivée au Niger. Interrogé en conférence de presse, le technicien a exprimé son mécontentement, en déclarant qu’il y a beaucoup de ratés dans l’organisation de la CAN «Il faut reconnaître qu’il y a beaucoup de ratés. Pour organiser une compétition pareille, il faut des professionnels à tous les niveaux alors qu’on ne les a pas en Afrique. Ce n’est pas seulement le Niger», a martelé le technicien du Burkina Faso. «Chaque fois, ce sont des nouvelles générations qui organisent les compétitions.
Une génération organise, on attend cinq à six ans, ce n’est pas les mêmes personnes qui organisent la compétition suivante. C’est une nouvelle génération. On apprend toujours, c’est ce qui fait qu’il y a toujours les mêmes erreurs», a enfoncé Séraphin Dargani, avant de revenir sur les difficultés rencontrées par la délégation du Faso pour rejoindre Maradi.
«On a perdu du temps à Niamey avec des attentes interminables à l’aéroport. C’est très dur à supporter. Passer 10 heures à l’aéroport est psychologiquement difficile à gérer», a critiqué le technicien. «Quand vous êtes dans un hôtel et que vous attendez pour partir, on vous sert à manger. Après les 10 premières personnes, c’est fini, il n’y a plus de repas. Vous tournez et il n’y a pas à manger», a ajouté Séraphin Dargani, avant de conclure : «Dans ma chambre à Niamey, il n’y avait pas de lumière et pas de climatiseur. C’est dur, mais on comprend. C’est chez nous, c’est l’Afrique».
L. M. D.
M.C
L’Essor