Fin du suspense. C’est l’ancien ambassadeur du Burkina auprès des Nations Unies, Michel Kafando, qui a recueilli le consensus au sein du Conseil de désignation du président de la transition.
Il est issu de la « short list » proposée par les forces de défense et de sécurité. Sur cette liste, son nom figurait à côté de celui de Joséphine Ouédraogo, ministre de l’Essor familial et de la solidarité sous le président Thomas Sankara (1984 à 1987).
Il était en « lice » avec trois autres noms proposés par la société civile et les partis politiques : l’archevêque de Bobo-Dioulasso, Paul Ouédraogo, le Rédacteur en chef du bimensuel burkinabè L’Evènement, Newton Ahmed Barry et le Directeur de publication de l’hebdomadaire Bendré, Shériff Sy. Les autorités coutumières et religieuses n’ont pas fait de proposition.
Sur ces cinq noms, la décantation de la présélection a donné Joséphine Ouédraogo et Michel Kafando. Le dernier « a pris le dessus » à la phase de sélection. Il a été désigné par consensus, affirme le président du collège de désignation.
Dans sa première allocution en tant que président de la transition, Michel Kafando a assuré être prêt « à ne ménager aucun effort pour relever le défi » à lui confié et qu’il fera tout pour atteindre l’objectif fixé, à savoir « bâtir une nouvelle société basée sur la démocratie ». Il a indiqué qu’il expliquera comment dans son adresse à la nation.