Michel Kafando actuellement en France pour une visite de travail et d’amitié, s’est exprimé à l’Élysée sur la possibilité d’élaborer une nouvelle Constitution au Burkina Faso. Selon lui, son pays doit passer à la Vème République en adoptant une nouvelle Constitution qui devra être soumis à référendum. Toutefois compte tenu de la tenue prochaine des élections, seul le futur gouvernement pourra décider de l’adoption d’une nouvelle Constitution. La proposition de Michel Kafando n’est pas du goût de tous.
En effet, certaines personnalités politiques s’opposent à l’adoption d’une nouvelle Constitution. C’est le cas d’Adama Sosso, le secrétaire général national de l’Union pour le progrès et le changement. Il estime qu’il serait difficile dans le cadre de la transition de proposer un texte, de le soumettre à un référendum et de respecter le calendrier électoral. Lassané Sawadogo pense que c’est au futur gouvernement de réfléchir à la question.
Pour les sankaristes, le gouvernement de transition aurait du se pencher bien plus tôt sur la question. « On aurait dû en faire une priorité dés le départ. Les élections à venir pouvaient prévoir la place pour qu’on puisse effectivement aussi apprécier s’il fallait, oui ou non, une cinquième République. », précise Benewende Stanislas Sankara, président du Front progressiste sankariste.
De son côté, Michel Kafando a précisé qu’il va encourager ceux qui arriveraient au pouvoir à aller dans ce sens.
Source: Afrik