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Burkina Faso : Le MPSR reçoit des émissaires de la CEDEAO et de l’ONU

En prélude du Sommet extraordinaire de la conférence des Chefs d’État et du gouvernement de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest, qui se tiendra demain, jeudi 3 février 2022, sur le Burkina Faso, une délégation ministérielle de l’organisation ouest africaine et onusienne s’est rendue, lundi, dans la capitale Ouagadougou pour évaluer la situation sécuritaire du pays. En effet, le Burkina Faso a été le théâtre d’un coup d’État militaire qui a chassé du pouvoir le président Roch Marc Christian Kaboré.

Le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration dirigé par le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba a chassé le pouvoir du président Roch Marc Christian Kaboré. Ce changement de régime qui s’est survenu suite à des nombreux mouvements d’une partie de la population, notamment l’opposition politique et la société civile qui dénonçait « l’incapacité » du pouvoir à empêcher les attaques djihadistes. Les nouvelles autorités du pays ont par ailleurs, avancé les mêmes raisons pour justifier ce qui les ont poussés à faire un coup d’État sur le régime déchu.

Pour cela, après la mission des chefs d’État-major en fin de semaine dernière dans la capitale burkinabè, une délégation conjointe de ministres ouest africaine et le représentant  de l’ONU en Afrique de l’Ouest et au Sahel, Mahamat Saleh Annadif s’est rendue, lundi, à Ouagadougou pour évaluer la situation politique du pays avant la tenue du Sommet extraordinaire sur le Burkina Faso, le Mali et la Guinée prévu demain, jeudi 3 février 2022 à Accra au Ghana.

En effet, la mission conjointe CEDEAO/ONU s’est tout d’abord entretenue, pendant près de trois heures, avec les membres du nouveau pouvoir dont le président du MPSR, le lieutenant-colonel Damiba. Selon le représentant de l’ONU en Afrique de l’Ouest et au Sahel, Mahamat Saleh Annadif, « nous avons discuté des voies et moyens de sortir de la crise et dans quelle mesure la communauté internationale, l’ONU et la Cédéao peuvent les accompagner et nous avons trouvé un certain nombre de disponibilités ». Il a ensuite indiqué que les échanges de « très francs » et dit avoir trouvé ses interlocuteurs « très ouverts ».

La délégation a par ailleurs, rencontré le président déchu, Roch Marc Christian Kaboré toujours en détention selon nos informations par les nouvelles autorités du pays. « Il était de bonne humeur. Il a l’air en forme. Et il a accès à ses médecins. C’est ce qu’il nous a dit lui-même. Et il est autorisé à recevoir la visite de sa famille », a confié la cheffe de la diplomatie ghanéenne Shirley Botchway, avant de quitter le Burkina. Les émissaires ont d’ailleurs répété l’exigence de la Cédéao de voir l’ancien président burkinabè libéré rapidement, rapporte nos confrères de Radio France Internationale.

Ibrahim Djitteye

Source: LE PAYS

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