Dans une tribune, crachée dans la presse, Djiguiba Kéita alias ‘’PPR’’, vocifère contre Alpha Oumar Konaré, Amadou Toumani Touré et Dioncounda Traoré, pour un motif autant insignifiant qu’humiliant : « le fait de ne pas coller une médaille à la poitrine de Tièbilé Dramé » (Sic). Dans son cri de détresse, sur fond d’attaque personnelle ‘’PPR’’ n’épargne aucune de ces personnalités. Aussi étonnant que cela puisse paraître l’auteur de cette tribune débridée s’indigne même contre le premier président élu de la démocratie malienne, AOK. Qui est traité de président qui aurait pendant ses dix ans décoré : « des vendeurs d’arachide et autres ». Quant à Dioncounda, dont la courte présidence de la transition, n’a pas été de tout repos. Lui est indiqué par ‘’PPR’’, de « celui qui sait être ingrat, comme tout le monde le sait ».
Dans sa diatribe, le secrétaire général du PARENA n’a aucunement épargné les ténors des partis qui naviguent avec eux dans le marigot de l’opposition. Notamment, l’ancien chef de l’Etat, ATT (pour le PDES), Modibo Sidibé (Fare) et Ousmane Issoufi Maïga ‘’Pinochet’’ (URD). Lesquels sont jugés par lui comme auteur (au moins un) et complices « du montage du rapport tripatouillé pour salir Dramé).
Cependant, comme pour faire les yeux doux au régime actuel, le porte-voix du parti du bélier blanc, à la surprise générale, a commencé par saluer le président IBK en ces termes : « merci Monsieur le Président ! Merci pour la grandeur d’âme et le sens de la reconnaissance du mérite ». Suivez mon regard !
AFFAIRE D’ACHAT D’UN IMMEUBLE A DUBAÏ PAR LE FILS DU PRESIDENT IBK : ‘’ Confidentiel Afrique’’ présente ses excuses à Karim et licencie l’auteur de la cabale !
L’histoire nous a donné raison. En effet dès l’annonce de cette affaire sur les réseaux sociaux, repris dans certains journaux et sites d’actualité, nous avons, dans notre livraison du 07 novembre 2016, indiqué qu’il ne peut s’agir là que d’un acte gratuit de diffamation à l’encontre de l’Honorable Karim Kéita. Surtout que l’intéressé lui-même avec promptitude avait apporté un démenti cinglant, tout en se réservant le droit de porter plainte contre l’organe de presse concerné et des éventuels colporteurs locaux.
Quelques semaines seulement après, par l’entremise de son directeur général le site ‘’Confidentiel Afrique’’, qui reste un canal d’informations pour un grand public composé d’une frange importante de l’élite politique africaine et de décideurs financiers a tenu à présenter ses «excuses à Monsieur Karim KEITA, l’Honorable Député et Président de la Commission Défense de l’Assemblée nationale du Mali, à sa famille, ses proches et ses collègues parlementaires ». Ce n’est pas tout, ledit organe d’informations a aussi, purement et simplement licencié de son effectif l’auteur de l’article, M. Rudy Olivier (Senior Editor et Grand Reporter).
Le mea-culpa est aussi un acte de bravoure !
UN PROJET D’ATTENTAT SUR BAMAKO EMPECHE : La DGSE arrête les présumés auteurs !
Gloire à Dieu ! grâce à la vigilance des services de renseignement et la bravoure des forces spéciales anti terroristes (FORSAT), la ville de Bamako a été épargnée d’un autre attentat terroriste. Celui qui était commandité par le groupe terroriste Al-Mourabitoune pour ce week end (selon certaines sources) avec comme cible des lieux fréquentés par des occidentaux. Pour ce faire, un commando de deux terroristes était déjà à Bamako et Senou. A savoir : Marhi Barka Ben ERZAGH, ex-Mujao et repris de justice, et Mikailou Mahamoud DICKO, terroriste proche de Hassane Al Nouiny (second de Mokhtar BELMOKHTAR). Ils seraient de nationalité malienne, l’un né à Gao et l’autre à Intillit. Selon certaines sources, ils avaient en leur possession un matériel de guidage “GPS, des munitions et du matériel d’explosion”.
Pour une fois, leur ambition d’endeuiller le Mali et ses partenaires pour la paix fut débusquée. Et ce, grâce aux efforts des hommes du Général Moussa Diawara, directeur général de la Sécurité d’Etat, qui ont réussi à filer, repérer et arrêter ces deux individus dangereux, le jeudi 26 janvier dans la journée, l’un à Magnambougou et l’autre à Senou-village. Chapeau donc à la DGSE malienne.
DEGUERPISSEMENT DE L’ESPACE MALITELDA : Le commandant des opérations échappe au lynchage populaire
Depuis le déguerpissement des installations des occupants de la rue, dite ‘’Malitelda’’ la tension monte. Surpris et victimes de pertes énormes les centaines de commerçants de cet espace réputé dans le commerce de téléphones portables, crient à l’injustice. Selon eux, leur lieu de commerce n’a aucune emprise sur la voie publique. De même, ils estiment qu’après la tenue du sommet Afrique-France, les autorités publiques devraient mettre fin aux actions de déguerpissement, dites ‘’opération Amy Kane’’ du nom de l’actuel Gouverneur de Bamako.
Cependant, ils pensent que ce qui leur est arrivé n’a rien à voir avec cette opération. C’est pourquoi, ils pointent un doigt accusateur sur le commandant de la Brigade d’Intervention et d’Assainissement de la mairie du district de Bamako(BABA), le commissaire divisionnaire Abdoulaye Traoré dit ‘’Chine’’. Qui aurait juré de dégager l’espace ‘’Malitelda’’, même si c’est après le sommet Afrique-France. Du coup, cet officier de police est dans le viseur des frondeurs-détaillants.
Vendredi dernier, il a eu la vie sauve grâce à l’intervention rapide des agents de maintien d’ordre de la police et de la garde nationale, apostés au niveau de la mairie du district. Selon des témoins présents, lorsqu’il se rendait à son travail, le commissaire ‘’Chine’’ fut arrêté et molesté par des manifestants, commerçants-détaillants de ‘’Malitelda’’, décidés à mettre le feu sur sa voiture personnelle. C’est l’intervention musclées des policiers et gardes du maintien d’ordre qui l’aurait permis d’être extirpé des griffes de ses agresseurs.
On affirme que ce Commissaire divisionnaire, indexé ‘’trop sévère’’, n’est pas à sa première mésaventure avec des individus déchainés, car lorsqu’il était commandant de la BAC, fut passé à tabac par ses éléments, dans la mouvance de la mutinerie des hommes de Kati, en mars 2012. ‘’Gard à vous mon Commandant !’’
Rassemblées par Moustapha Diawara