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Brèves : Un rebelle arrêté avec son arsenal à Tombouctou

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Il s’agit du fils d’une personnalité disparue des radars de la ville depuis les événements de 2012. Comme pour narguer la population, cette progéniture de M. Houloulou, qui séquestra les habitants, a fait une surprenante réapparition, avant-hier samedi, muni de tout un arsenal, notamment un BJ et un camion militaire.  Il a été naturellement mis aux arrêts. Il se trouve en ce moment sous bonne garde. En attendant de connaître ses intentions, ses motivations et sa témérité qui intervient en plein cessez-le-feu.

 

Le Ségal exhibitionniste

Le secrétaire général de la présidence de la République, Toumani Djimbé Diallo, n’est point du genre à passer inaperçu. Il profite allègrement de la lecture des décrets de nomination des ministres, une tâche pour laquelle le secrétaire général du gouvernement était jadis sollicité. C’est du moins la pratique à laquelle le public a été longtemps habitué. De même qu’il n’avait pas l’habitude de voir un Secrétaire général de la présidence apparaître constamment en compagnie du chef de l’Etat pendant ses audiences à Koulouba et même pendant les grandes cérémonies placées sous sa présidence. Le congrès du HCIM par exemple.

 

 

TV Mnla

C’est la nouvelle appellation de ‘’France 24’’ chez certains officiels maliens très agacés par le traitement de la question du Nord-Mali par cette télévision française. Ils la trouvent très sélective, peu impartiale et manifestement plus favorable aux groupes rebelles qu’au pouvoir central. En atteste, selon eux, la fréquence gênante de certains leaders desdits mouvements rebelles et de certaines de leurs ramifications intellectuelles qui s’adonnent à cœur joie dans la défense de la question touareg sous le couvert de l’expertise. Une attitude jugée  inacceptable, quoique la France ait joué un rôle prépondérant dans le retour de l’ordre constitutionnel au Mali.

 

 

Nullité affichée

Quand les nuls s’en mêlent, est-on tenté de dire. Depuis que le Mali pleure sa partie septentrionale en proie à un conflit, les associations et les manifestations pleuvent et naissent comme des champignons. Tous les moyens son bons pour se mettre en exergue et afficher con patriotisme et son soutien aux hautes autorités dans leur combat pour la souveraineté nationale. Mais on en trouve des initiatives complètement incongrues qui contribuent plus à accentuer la flétrissure collective qu’à la laver. C’est le cas d’une certaine affiche qui pullule dans les espaces publics de la capitale qui met en exergue les couleurs nationales avec des slogans comme «Ne soyons pas partisants». On aura remarqué que «partisan» s’écrit sans ‘’t’’.

 

 

Marchés douteux à la défense

Pendant les soldats croulent sous les feux roulants des séparatistes et jihadistes, certains se la coulent au département de la tutelle, à en croire des sources généralement bien introduites. En effet, malgré le bruit assourdissant créé par le gré à gré passé avec Kagnassy, on aurait eu encore l’audace de remettre ça. Il se susurre, en clair, qu’un proche ami de la famille présidentielle vient d’être l’heureux gagnant d’une attribution identique pour une rondelette de 25 milliards environ. Le marché en question concerne, selon la même source, la fourniture de véhicules de transport et bien d’autres matériels militaires.  On ne sait rien pour les autres mais pour les véhicules ils auraient été facturés à la bagatelle de 90 millions l’unité alors qu’ils sont trouvables sont trouvables à 30 millions de nos francs. Quelle horreur !

 

 

Le plus pauvre parent des institutions de la République

Inimaginable que sous IBK, un personnage aussi attaché à l’autorité comme à la forme de l’Etat, une institution soit banalisée de la sorte. C’est pourtant le cas de la Haute Cour de Justice. Dernière née des institutions de la République, elle est littéralement sevrée des cajole  dont bénéficie généralement les benjamins. Son président, Abderrahmane Niang, manque pratiquement de tout pour lui offrir une image convenable à la place qu’il occupe. Pas de garde rapproché, pas de véhicule de fonction, etc. Depuis qu’elle est née, le HCJ est malheureuse dans sa corbeille sise à la Primature. On eut dit que les nouvelles autorités, après l’avoir installée pour la première fois depuis 1992, ont aussitôt renoncé à la mission ponctuelle qui lui est tacitement assignée : la poursuite d’ATT.

 

 

Nara prend la tête de Koulikoro

Enfin !, est-on tenté de dire. Le Conseil régional de Koulikoro est finalement doté d’un président, six mois après le départ de Sékou Fantamadi Traoré, promu à un mandat de député pour la 5è législature. Le remplaçant du nouveau député élu à Dioïla s’appelle Soumaré, un élu communal du Cercle de Nara. Il a décroché le sésame en réunissant 14 suffrages sur les 22 possibles, loin devant son concurrent du même parti (Adéma-PASJ), Daouda Coulibali de Kalabankoro, lequel a obtenu 5 voix contre 3 pour un  autre candidat de l’Urd. Le nouveau président s’est imposé aux autres candidats grâce à la bénédiction d’une majorité présidentielle habilement menée par le questeur Mamadou Diarassouba, député élu à Dioïla.

 

 

Du rififi au Mnla

Par delà ses victoires sur l’armée malienne, le Mouvement national de libération de l’Azawad n’en est pas moins affecté par des dissensions internes. Elles ont été mis à nu par la signature du cessez-le-feu passé avec l’armée régulière, suite à la prise de Kidal. Les observateurs avertis auront remarqué, en effet, un détail qui passe anodin mais pleine de signification parce qu’il met en évidence, selon eux, une crise de leadership dans les rangs de tous les mouvements rebelles et particulièrement au sein du Mnla. Ils relèvement, en effet, que le cessez-le-feu a été signé non pas par les politiques mais par les chefs des différentes branches armées.

 

 

Avion contre salaire

Le trésor malien sera-t-il capable de relever le défi de la régularité des salaires ? La question est d’autant plus légitime que le FMI persiste et signe : l’avion présidentiel n’a pas été obtenu sur un prêt bancaire mais par ponction trésorière. Il s’agit, selon la même institution relayé par la presse nationale malienne, d’une saignée jusqu’à concurrence de 12 milliards de nos francs. De quoi redouter une logique irrégularité dans le paiement des salaires. Il y va sans dire de la solvabilité du trésor public par rapport à la dette intérieure estimée à plus dune demi-centaine de milliards

 

 

Micmac Age-l Hoc

 

Des rébellions ont pris corps sous les régimes du général Moussa Traoré et Alpha Oumar Konaré. Ils ont perduré pendant le pouvoir d’Amadou Toumani Touré, la Transition démocratique sous le président par intérim Dioncounda Traoré, jusqu’à l’avènement du président Ibrahim Boubacar Keita, élu avec plus de 77 % des suffrages pour résoudre la crise sécuritaire au nord, libérer Kidal du joug des  groupes terroristes  et remettre l’armée nationale en ordre de marche.  Rien n’y fit, ni les accords dans les années 90 de Tamanrasset et d’Alger, ni les récents accords préliminaires de Ouagadougou signés sous la transition en 2013. Les manuels d’histoire des relations franco-maliennes mentionneront-ils jamais un jour, à l’intention des futures élites françaises, que le  président Sarkosy, fils d’émigrés polonais, a délibérément pris la responsabilité historique de recevoir sur le sol français, avec gîte et couvert,  des bandits de grand chemin, les dirigeants du Mnla, un groupe de narcotrafiquants complices de ravisseurs d’otages français et occidentaux, de les soutenir, de les armer et de les encourager après qu’ils aient commis à Aguel Hoc des crimes abominables contre des militaires maliens faits prisonniers ?

 

SOURCE: Le Témoin

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