L’armée malienne déplore deux morts et neuf blessés à Mopti
Au centre du Mali, les militaires maliens déplorent la mort de deux de leurs camarades. Le lundi 2 décembre, les FAMA ont été victimes d’une attaque à l’engin explosif improvisé. L’acte meurtrier a eu lieu aux environs de 12H20 à 1 km de Diougani, dans le cercle de Koro, région de Mopti. Le bilan fait état de 2 soldats tués et 9 autres blessés. Dans l’urgence, les blessés tout comme les deux corps ont été évacués à Sevaré.
La traditionnelle grande cérémonie mensuelle aux couleurs de la DCA, DFM, DIRPA s’est tenue
Comme à l’accoutumée, la traditionnelle grande cérémonie mensuelle aux couleurs de la DCA, de la DFM, et de la DIRPA a pu avoir lieu le lundi 2 décembre. C’était dans la cour du commissariat des Armes. La cérémonie était co-présidée par le directeur du commissariat des Armes et celui de la DIRPA, le colonel-major Adama Diarra et Diarran Koné. En effet, le compte rendu de la situation sécuritaire et la nouvelle posture des soldats dans des opérations ont été les messages des directeurs intervenus. Cette cérémonie permet à ces trois structures de passer une matinée de cohésion. Occasion pour le directeur adjoint de la DCA, le colonel Cheik Oumar Doumbia de déplorer le mauvais comportement de certains militaires sur les réseaux sociaux ainsi que dans les unités. D’où son message d’appel à l’ordre à l’endroit ceux-ci.
Fin de la célébration de l’édition 2018-2019 de la journée de l’AEPM à Kati
L’édition 2018-2019 de la journée de l’Amicale des anciens élèves du Prytanée militaire (AEPM) s’est tenue à Kati. Les festivités de l’évènement se sont déroulées le samedi 30 novembre au Prytanée militaire de Kati. La journée était placée sous le signe de la solidarité, de l’union des cœurs et des esprits, voire de la résilience. Pour le président sortant de l’AEPM, Ousmane Sina Diallo, le bilan de l’Amicale est satisfaisant. Il confirme que l’AEPM a offert 109 mille poches de sang et plus de 30 millions F CFA aux FAma. Pour sa part, le commandant de la Prytanée militaire de Kati, le colonel Sadio Camara, a rendu un hommage particulier aux illustres devanciers. Il précise que l’Amicale de Kati est fière des FAMA et témoigne de leur engagement pour des lendemains meilleurs. L’occasion a été aussi marquée par la remise des attestations aux partenaires pour leur accompagnement. À l’issue d’une Assemblée générale, le nouveau bureau de trente-trois membres dirigés par le colonel-major Oumar Cissé a été mis en place pour un mandat de trois ans. Notons que l’Amicale est une organisation composée de plus de 1500 membres, dont des civils et militaires évoluant dans divers domaines socio-professionnels.
Traditionnelle montée de couleurs au camp Cheick Sidi Bekaye de Tombouctou
Lundi 2 décembre, le camp Cheick Sidi Bekaye de Tombouctou a abrité la cérémonie de montée des couleurs. Il s’agit d’un évènement routinier qui est organisé le premier lundi de chaque mois dans cette région. À cette occasion, deux préoccupations majeures ont été exprimées par le commandant de zone et chef secteur 3 de l’opération ‘’Dambé’’, le colonel Boubacar Yassanry Sanogoh : la relation entre les FAMA et la population ; l’unité et la solidarité des FAMA contre le terrorisme.
Deux soldats tués à Ménaka
Une attaque contre les FAMA s’est produite à Ménaka. L’acte date de ce 1er décembre au cœur de cette zone du pays où aux environs de 14H, des hommes armés non identifiés ont fait irruption dans la gendarmerie dudit lieu, tuant, malheureusement, deux FAMA. Cela, au cours d’une attaque du personnel.
De psychoses suite à l’explosion d’une mine à Bourem
À Bourem, une mine a sauté lundi aux environs de 8H au poste des Forces armées maliennes de la 7e région militaire. Contrairement aux attentes de l’ennemi, l’explosion n’a occasionné aucune perte en vies humaines ni de dégâts matériels. Les données laissent concevoir que la mine a été posée par un individu non identifié sur le trajet qui lie la ville de Bourem à Moudek. Par conséquent, cela a suscité de psychoses chez les habitants de la ville.
Le ton de la campagne de vaccination 2019/2020 du cheptel malien donné par IBK
Le président de la République Ibrahim Boubacar Keita a procédé au lancement officiel de la campagne de vaccination 2019/2020 du cheptel malien. C’est fait le dimanche 1er décembre au drall de Kati. Tenu en sa présence, cet évènement a permis au ministre de l’Élevage et de la Pêche, Kané Rokia Maguiraga, de dire que « La campagne de vaccination du cheptel national a pour objectif de renforcer la protection sanitaire et le contrôle des maladies en raison de l’importance du cheptel et de l’élevage de notre pays ». Suivant les données, la campagne de cette année ambitionne de vacciner 600 800 d’animaux et volailles toutes espèces confondues. Selon le président de la République, « la vaccination est obligatoire pour les maladies qui peuvent toucher le cheptel malien ». Après avoir procédé à la remise d’équipements et de matériels pour booster la présente campagne, voire inoculer la première dose de vaccin, IBK a sollicité, pour cette campagne, l’implication de tous les acteurs. D’après lui, « la santé de nos populations et la survie de notre cheptel y dépendent ». Puis d’ajouter : « La santé est un puissant levier de développement socio-économique et de paix ».
Sur l’usage du pont de martyrs, le gouvernement rassure la population
Suite à des rumeurs de désuétude du pont de ‘’martyrs’’, autrement dit, pont de Badalabougou, le gouvernement du Mali a été contraint de communiquer le dimanche dernier. De ce fait, il rassure qu’il n’y a aucun risque dans l’utilisation du point communément appelé « premier point ». Ce communiqué a été fait suite à la diffusion d’un audio sur WhatsApp appelant à éviter le point. Ledit audio indiquait ceci : « Il parait que l’ancien pont (des martyrs) tremble. On nous dit de ne pas l’emprunter », annonçait une voix féminine dans un audio sur WhatsApp qui poursuivait en ces termes : « Nous savons tous que le pont est très âgé ».Dans un communiqué, le ministre des Infrastructures et de l’Équipement qualifie l’information de « fake new » et précise : « Il n’y a aucun risque de son utilisation tant que la mesure conservatoire prise à savoir l’interdiction des gros porteurs est appliquée ».Notons que ce pont a été inauguré en 1957 avant l’indépendance du pays sous le nom « du pont de Badalabougou ».Avec l’évolution du temps, il fut baptisé ‘’pont des martyrs’’ en mémoire aux victimes du 26 mars 1991.
LE PAYS