Par rapport à la situation de licenciement qui prévaut au niveau de l’Hôtel de l’Amitié hier, mercredi 16 septembre 2020, l’avocat de cette entreprise, Me Aliou Abdoulaye Touré et d’autres responsables étaient face à la presse pour s’expliquer.
Selon Karim Debbeche, malgré les différentes crises, ils croient toujours au Mali. Pour lui, ils ont voulu apporter leur part de contribution à l’économie malienne. A ses dires, juste quelques semaines après la reprise de leurs activités, il y a eu l’épidémie de la maladie à Coronavirus. M. Debbeche estime que le secteur hôtelier est très vulnérable. Il a noté que si d’autres ont préféré « jeter l’éponge », ils croient toujours au Mali. Il ressort des explications de Karim Debbeche que l’hôtel de l’Amitié a été le dernier hôtel de la place à procéder à des mises en chômage technique pour motif économique. Selon lui, face à la conjoncture, ils ont été obligés de procéder à des licenciements partiels. Ils ont sauvé près de 100 emplois. Pour lui, malgré les pertes, ils ne vont pas abandonner le Mali et l’Hôtel. « Nous avons respecté, nous respectons et nous respecterons les travailleurs, les lois et les procédures maliennes. Nous sommes- là pour travailler avec les Maliens », a-t-il ajouté.
Selon Me Aliou Abdoulaye Touré, « sur les 157 employés, 66 ont été licenciés pour motif économique. Aujourd’hui 91 agents, tous des maliens travaillent dans cet Hôtel ».
Il a expliqué que les conséquences de la Covid-19 ont touché tous les secteurs. Malgré tout l’Hôtel de l’Amitié continue de croire. « Si à cause de la Covid-19 beaucoup d’entreprises ont fermé, l’Hôtel de l’Amitié fait des efforts pour sauvegarder des emplois. Lorsque l’employeur (…)
RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU JEUDI 17 SEPTEMBRE 2020
Tougouna A. TRAORE
NOUVEL HORIZON