« Le 22 septembre est perçu comme une renaissance. C’est la renaissance de la République du Mali, dont la moitié du territoire a été occupée à un moment donné par des hommes sans qualificatifs honorables. Je pense que, cette fête de l’indépendance permettra aux maliens, avec les événements qui se sont passés, de voir le prix réel de la liberté ; puisqu’elle (liberté) a été confisquée sur une grande partie du territoire. Pour moi, c’est une fierté de retrouver un Mali uni, de Bamako jusqu’à Kidal… »
Oumar Cissé, juriste fiscaliste
« Cette année, la fête du 22 septembre a un goût qu’on n’a jamais eu auparavant… »
« Cette année, la fête du 22 septembre a un goût qu’on n’a jamais eu auparavant. On vient de sortir d’un grand gouffre. Heureusement pour notre pays, on fête cette grande commémoration dans un pays, où tout est unifié, après une année de division du territoire. C’est vraiment une grande joie. Mais ce qu’il ne faut pas oublier, en marge de cette commémoration, les défis sont vraiment très relevés, la barre est assez haute. Donc nous exaltons le gouvernement et surtout la base (peuple malien) à essayer de relever ces défis-là ensemble. Il n’y a pas de division du pouvoir, un seul homme est à la tête du pouvoir sans aucune coloration particulière. Il est le président de tous. Qu’on laisse tous les différends dernier nous, qu’on se réconcilie et qu’on essaye de regarder devant. Et avec l’aide de nos partenaires, je pense qu’on a tous les moyens d’arriver ».
Yacouba Tibina Sanogo, professeur d’Economie au Lycée Massa Makan Diabaté :
« Le pays ne doit plus se retrouver dans cette situation inconcevable, pénible et humiliante… »
« Je souhaite une très bonne fête d’indépendance à tout le peuple malien. Je remercie votre journal, ‘’ Le Pays’’ pour cette initiative. Notre pays vient de très loin, après les événements du mars 22, il y a eu l’occupation d’une partie de notre territoire par les djihadistes. Grâce aux efforts conjugués par les amis du Mali, nous avons pu recouvrer la totalité de l’intégrité de notre territoire, organiser une élection présidentielle apaisée, grâce à laquelle, un nouveau président est élu. Je demande à tous les maliens de se donner la main pour relever ensemble les défis qui attendent notre pays ; entre autres : la réconciliation nationale, la relance de notre économie, le renforcement de notre démocratie, etc. Notre pays a trébuché, il est convalescent et il a besoin de notre soutien pour surmonter cet obstacle. Plus jamais le pays ne doit se retrouver dans une telle situation inconcevable, pénible et humiliante. ».
Aliou Agmour Touré
SOURCE: Le Pays du 24 sept 2013.