La plupart des gens qui occupent aujourd’hui des postes de responsabilité à la BMS-SA sont des proches de l’actuel directeur général, Alioune Coulibaly. Il a cheminé avec eux à la BHM avant qu’elle ne soit fusionnée. Des voix s’élèvent aujourd’hui pour affirmer c’est cette équipe qui est en train d’amener l’institution vers le chaos
M.D est un client de la BMS-SA depuis bientôt 10 ans. Commerçant de son Etat, nous l’avons rencontré furieux la semaine passée lorsqu’il quittait l’agence BMS de Djelibougou. ‘’ Cela fait pratiquement trois semaines que je cherche à faire un retrait. Mais je n’y arrive pas alors que j’ai une vingtaine de millions dans mon compte. Mon gestionnaire de compte ne parvient pas à présent à me dire ce qui ne va pas. Mais des rumeurs qui circulent ne sont pas bonnes pour la banque. Si l’on croit à ce proche qui travaille à la BMS, l’institution traverse un moment pas trop fameux ce temps-ci. C’est pourquoi il semblerait que la banque a de la peine à payer les gros montants. Et on nous envoie balader sans la moindre explication.
Et tous les moyens et arguments sont trouvés pour ne pas donner l’argent du client. Tantôt ce sont les guichets automatiques qui sont en pannes ou qui avalent la carte magnétique des clients tantôt c’est le réseau qui disparait le matin pour ne revenir que quelques heures avant la descente.
La faillite à petit feu
La Banque malienne de solidarité (BMS-SA) est une entreprise malienne créée en 2002 à l’initiative de Alpha Oumar Konaré, alors président de la République du Mali. Depuis sa création à aujourd’hui, l’institution conformément à ses objectifs est arrivée à financer, à, appuyer et à accompagner des micros entreprises et des particuliers. Tout en accordant des prêts à des conditions avantageuses, elle a aidé des populations défavorisées et à améliorer leur condition de vie. Aujourd’hui tous les actes de prouesses cités ci-dessus restent un triste souvenir. La BMS – sa aujourd’hui avec l’avènement de l’actuel directeur général M Coulibaly et son équipe ne fait pas bonne presse. Il est reproché au directeur de s’être fait entourer par ses proches qui ne sont malheureusement pas à la hauteur. Des cadres compétents sont mis à l’écart, Conséquence, les résultats sont loin d’être satisfaisants et certains clients ont décidé de fermer leur compte. Et dans tout ça, c’est l’Etat malien qui paie les frais. Mais certains clients plus avisés cherchent les moyens à retirer leurs sous, et mieux ils ferment leurs compte
Source: La Sirène