La communauté dogonne ne décolère pas après la polémique des checkpoints démontés par le pouvoir public à la suite du passage du Premier ministre Boubou Cissé dans le Centre consécutif à la deuxième attaque d’Ogossagou. Pour protester contre la mesure, les adeptes de Dan Nan Ambassagou ont publiquement opté pour la voie de la désobéissance.
Profitant d’attaques ou d’arraisonnement de camions de transports, la jeunesse a choisi de paralyser tous les tronçons reliant les grandes contrées. Ils sont pris d’assaut et devraient demeurer inexploitables tant que les checkpoints ne sont pas rétablis au nom du besoin de sécurisation des zones hantées par les colonnes djihadistes. Le hic est que la mobilité des populations qu’ils prétendent sécuriser est fortement affectée par les protestataires, surtout par cette période électorale. Il nous revient en clair que les candidats aux législatives ne savent plus où donner de la tête et étaient encore confinés pour la plupart à Bamako à la veille du démarrage de la campagne. Il est loisible de comprendre que l’élection pourrait ne sourire qu’à ceux-là qu’ils voudront bien autoriser à battre campagne quand la mobilité n’est négociable contre espèces.
La Rédaction
Source: Journal le Témoin- Mali