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Blocage de l’application de l’article 39 : Aboubacar Sidick Fomba, président de l’Adepm, indexe des « techniciens de mauvaise foi »

Suite au nouveau bras de fer qui oppose les syndicats d’enseignants aux nouveaux maîtres des lieux, le CNSP, Aboubacar Sidick Fomba, président du parti ADEPM propose une sortie de crise à travers d’énormes reformes pour satisfaire l’application de l’article 39 qui bloque la rentrée effective des classes et la tenue des examens.

 

Face à la grave crise que traverse l’école malienne depuis trois ans, marquée par l’application de l’article 39 des enseignants du secondaire, du fondamental et de l’éducation préscolaire, le président Aboubacar Sidick Fomba, président du parti ADEPM, a produit une série de réformes pour satisfaire cette toute dernière demande des enseignants. Pour l’application de l’article 39 du statut particulier des enseignants, M. Fomba conseille le CNSP de faire attention aux « techniciens de mauvaise foi » faisant allusion à des proches de l’ancien Premier ministre Dr. Boubou Cissé, tapis dans l’ombre à faire échouer la transition.

Comment parvenir à appliquer l’article 39?

Pour faciliter l’application de l’article 39, qui coûterait, selon des informations fiables, moins de 2 milliards de F CFA, le président de l’ADEPM invite le CNSP à : suspendre la constitution et se limiter à 5 institutions : Présidence de la République, Primature, la Constituante, la Haute, la Cour constitutionnelle et la Cour Suprême ; mettre les 3/5 des fonds de la caisse de souveraineté de la Présidence en réserve ; mettre les 2/3 de la caisse de souveraineté de la Primature en réserve ; mettre la moitié du budget de l’Assemblée nationale en réserve et l’autre moitié servira la prise en charge de la constituante ; le budget pour le financement des partis politiques, le budget des institutions dissoutes ( haut conseil des collectivités , conseil économique social et culturel, la Haute Cour de justice) et les budgets des assemblées régionales seront mis en réserve.

Il recommande également la réduction de la taille du gouvernement et la mobilisation du fonds Covid permettant de faire le plein de l’économie en vue de faire face à cette crise scolaire qui menace l’année scolaire 2019-2020 et celle de 2020-2021.

Pour lui, « nous devons éviter une année blanche et l’application de l’article 39 s’inscrit dans une logique de la continuité gouvernementale ».

Il faut noter que bien avant le coup de force, le gouvernement, à travers le ministre des Finances et de  l’Economie, Abdoulaye Daffé, avait promis d’appliquer l’article 39 ce mois de septembre et que les fonds étaient disponibles. Ce sont ces propos de Daffé qui sont à l’origine du radicalisme des syndicats des enseignants qui se posent la question de « où serait parti le fonds pour l’application de l’article 39 ».

Lire la suite sur L’Indicateur du Renouveau

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