Reportée en décembre 2016 et en mars 2017 pour la tenue de la conférence d’entente nationale, voilà le retour de la Biennale artistique et culturelle édition spéciale qui se tiendra du 24 au 31 décembre 2017 à Bamako. Cet événement culturel qui est l’une des plus grandes manifestations culturelles authentiques et inclusives de notre pays mérite la mobilisation de toutes les maliennes et maliens partout où ils se trouvent et particulièrement les bamakois pour la bonne réussite de cette édition spéciale.
En effet, pour que la Biennale artistique et culturelle édition spéciale 2017 à Bamako soit une réussite, la ministre de la Culture, N’Diaye Ramatoulaye Diallo, a tenu dans la salle de conférence du Mémorial Modibo Keita, le jeudi 12 octobre 2017, une réunion extraordinaire sur les préparatifs de cette Biennale. Et, cette rencontre d’une dimension nationale, artistique et culturelle, on peut l’a qualifiée ainsi, a enregistré la présence du Gouverneur de Bamako, Mme Sacko Ami Kane ; du Maire du District de Bamako, Adama Sangaré ; les gouverneurs de nos différentes régions ; le représentant de la coordination des chefs de quartier de Bamako, Bamoussa Touré ; les représentants des familles fondatrices de Bamako ; les membres de la commission nationale d’organisation de la Biennale édition spéciale ; les artistes ainsi que des invités remarquables.
L’objectif visé de cette réunion extraordinaire était de faire en sorte que tous les acteurs impliqués à la bonne préparation de cette Biennale artistique et culturelle édition spéciale à Bamako soient sur le même diapason d’information.
La ministre de la Culture, N’Diaye Ramatoulaye Diallo a évoqué qu’en mars 2017, nous étions dans la dernière ligne droite pour relever le défi du retour d’une des plus grandes manifestations culturelles authentiques et inclusives de notre pays qui est la Biennale. Elle a souligné que cependant des contingences de premier ordre ont contraints d’abandonner les dates arrêtées du 25 mars au 1er avril 2017 pour faire place à la Conférence d’entente nationale, conférence pour la paix et la réconciliation. « Notre foi en la capacité de la Biennale à participer activement à la paix et à la réconciliation nationale ainsi que la volonté affirmée du Chef de l’Etat et de tout le Gouvernement du Mali, nous permette aujourd’hui de vous annoncer que la Biennale Artistique et Culturelle, édition spéciale 2017, se tiendra au mois de décembre, précisément du 24 au 31 décembre 2017 ici à Bamako », a-t-elle révélé.
Et de préciser que ces dates validées par les plus hautes autorités sont un challenge pour tous. « Je ne doute pas que nous puissions tenir ce défi d’organiser cette biennale tant attendue par nos populations. L’accompagnement sans ménagement, sans calcul de tous conforte cette confiance qui nous anime », a-t-elle inspiré. Selon Mme la ministre, les motivations pour le retour de la Biennale artistique et culturelle traduisent le rôle pertinent de cet évènement dans la cohésion sociale de notre pays. « La mise en œuvre effective de l’accord pour la paix nous incombe à tous, de même, la renaissance culturelle de notre pays sera une réalité avec le retour à cette activité unique en son genre », a soutenu la ministre N’Diaye Ramatoulaye Diallo. Et d’indiquer que la biennale est un tremplin extraordinaire et unique pour des retrouvailles sincères à l’échelle nationale ; elle est aussi un vivier sans pareil pour les arts vivants du Mali. La ministre Diallo a sollicité l’accompagnement tous les acteurs depuis les régions jusqu’à la capitale.
Ministre N’Diaye Ramatoulaye Diallo, la culture est la première richesse de notre pays
Le Gouverneur du District de Bamako, Ami Kane a reconnu l’importance de la tenue de cette Biennale artistique et culturelle dans notre capitale car elle est le moment de la cohésion ; ce qui découle à une paix durable dans notre pays. Elle a rassuré la détermination de tous les Gouverneurs dans leurs différentes régions pour relever le défi de la réussite de cet évènement. Et de solliciter l’augmentation de subventions octroyées aux gouverneurs pour les préparatifs préliminaires.
Quant au Maire du District de Bamako, Adama Sangaré, il a rassuré que cette biennale édition spéciale à Bamako sera une réussite et que le défi norme sera révélé. «Soyons rassurés de notre disponibilité, de notre engagement et notre mobilisation pour la réussite de cette biennale édition spéciale à Bamako», a-t-il garanti.
Le représentant des familles fondatrices de Bamako, le Coordinateur des chefs de quartier de Bamako, Bamoussa Touré, le représentant des régionaux, le représentant des artistes, le représentant des anciens de la Biennale, le représentant des handicapés et de la diaspora ont tous exprimé leur rattachement au retour de la Biennale artistique et culturelle, laquelle joue un rôle important sur notre économie et aussi la cohésion sociale et la paix. C’est pour cette raison qu’ils ont donné l’assurance au ministre de leur engagement pour la réussite de cette édition.
Quelques vœux ont été formulés au cours de cette réunion dont la tenue de la Biennale majoritairement en langue nationale ; la participation des anciens pour encadrer les jeunes et la tenue des conférences-débats au cours de cette Biennale.
La ministre de la Culture, N’Diaye Ramatoulaye Diallo, a pris notes pour ces vœux qui s’inscrivent bien entendu à la réussite de cette Biennale édition spéciale à Bamako. Elle a déclaré que la culture est la première richesse de notre pays et les témoignages faits prouvent cela. « Nous n’avons pas de leçons à recevoir de qui que ce soit et il nous suffit de réviser notre histoire, notre passé, nos cultures et nous trouverons que la culture est la première richesse de notre pays », a-t-elle affirmé.
Retenons que la Biennale a commencée depuis 1970 et avant cela c’était la semaine nationale de la jeunesse qui a été amorcée le 2 juin 1962. Ce qui prouve que la Biennale est l’un des patrimoines culturels de notre pays qu’il faut revaloriser davantage. C’est sur cette voie que l’actuel ministre de la Culture N’Diaye Ramatoulaye Diallo et son équipe s’engagent jour à jour.
Seydou Karamoko KONE
Source: Le Flambeau