Le gourou se goure Invité de ‘’Ouverture Médias’’, le mardi 23 juin, l’acrimonieux Barbu national balance : « moi Président de la République du Mali, si je ne peux pas me promener partout, je démissionne, car je ne suis pas aimé ».
Ah oui ! C’est une question d’honneur n’est-ce pas ? Prendre de la hauteur par rapport à certaines situations jugées ubuesques ! Mais, on pourrait aussi voir autrement la situation, du genre, moi, député déchu, je tacherais de contrôler ma crise d’hystérie, d’arrêter les élucubrations et les accusations calomnieuses, me montrer vraiment zen. Mais ce n’est pas facile d’appliquer à soi la leçon qu’on donne aux autres hein !
La preuve, chaque fois qu’il a le crachoir, il verse son venin, se met à débiter tel un mantra les conditions les réelles ou imaginaires de son revers électoral. Normal qu’il éructe ce « je n’ai pas perdu parce que j’ai perdu la confiance des populations de Kolondièba. J’ai perdu, parce qu’il y a une mauvaise répartition des assesseurs et parce qu’il y a eu bourrages d’urnes ». Ça sent à plein tarin la manipulation perverse.
C’est vraiment salace pour le gourou qu’il est, ce comportement. Parce que même nos cousins qui parlent pata pata ont compris que palabrer est bon, mais faire est encore mieux. C’est pourquoi ils catéchisent : ‘’bien faire vaut mieux que bien dire’’. Sinon, on devient le garçon que les go appellent bluffeur, en réalité un imposteur doublé de frimeur. Mais, le Barbu national, lui, n’en a cure.
Il grogne et gronde les autres, surtout IBK, sa tête de Turc. Néanmoins, il peut avoir le bénéfice de la compassion et de l’empathie, le temps qu’il finisse de compter ses 36 chandelles. Parce qu’impossible de convaincre que le déboulonnement à Kolondiéba de l’inamovible député n’a pas laissé chez lui des séquelles.
Il n’a tout de même pas sombré dans la démence puisqu’il n’a pas perdu le fil de son manuel pour dézinguer IBK.
C’est pourquoi il bat le rappel des mécontents de la gouvernance de son meilleur ennemi : « on peut faire quitter IBK sans que le pays ne tombe dans le chaos. Que ceux qui sont proches d’IBK reconnaissent qu’il ne peut plus. IBK n’est pas le Mali. On doit se donner la main et lui dire, ensemble, de partir ».
La seule fausse note, c’est qu’il ne leur conseille pas de se prémunir d’une louche à longue queue pour que si d’aventure l’un d’entre eux tombait dans la soupe, il ne se retrouve pas dans ses entrailles. Parce que lui il fait la ripaille avec tout ce qui lui tombe sous la dent. C’est le proverbe qui le dit : ‘’quand on mange la soupe avec le diable, il vaut mieux avoir une cuiller à longue queue’’.
Ah oui ! Il y a autre chose qui cloche : sa tare congénitale à s’opposer, y compris à lui-même. Donc, il finira par s’opposer au M5-RFP dont il appelle pour le moment à grossir les rangs pour dégager IBK avec zéro conséquence pour le pays. Parole d’ex-putschiste ! C’est triste, mais c’est comme ça la nature diabolique du barbu national. Lui aussi, c’est ça sa damnation éternelle, toujours clopiner.
Source : INFO-MATIN