Tel est le constat alarmant établi par les experts du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations-Unies(OCHA). Cet organisme annonce l’imminence de la publication de son rapport de l’aperçu des besoins humanitaires de l’année 2018.
Sur le plan humanitaire, « le Mali sera de nouveau confronté à des grands défis en 2018 avec plus de 4 millions de personnes dans le besoin, soit 22% de la population totale », selon les prévisions du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) qui s’apprête à rendre public son rapport de l’aperçu des besoins humanitaires 2018 au Mali.
Il ressort que l’insécurité due à l’absence de l’Etat dans le centre et le Nord, la présence des djihadistes et des groupes armés…a rendu la situation humanitaire « désastreuse » au Mali. Pire, la multiplication des attaques contre les acteurs humanitaires rendent difficile l’accès des populations à l’aide humanitaire.
La situation humanitaire est très alarmante au Mali. Selon les estimations du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations-Unies(OCHA), qui annonce l’imminence de la publication de son rapport de l’aperçu des besoins humanitaires 2018, « le Mali sera de nouveau confronté à des grands défis en 2018 avec plus de 4 millions de personnes dans le besoin, soit 22% de la population totale ».
Dans son dernier rapport sur le Mali, le secrétaire général des Nations-Unies Antonio Guterres soulignait que la détérioration des conditions de sécurité au Mali a encore aggravé une situation humanitaire déjà désastreuse.
« Compte tenu de la faible présence de l’État et faute de progrès en matière de développement durable dans le centre et le nord du Mali, les besoins humanitaires persistent. Dès lors, les acteurs humanitaires ont continué de jouer un rôle primordial pour répondre aux besoins fondamentaux des personnes vulnérables. », rappellent les experts humanitaires.
Selon Guterres, les violences à l’œuvre dans les régions de Kidal et Ménaka et les violences intercommunautaires dans la région de Mopti ont encore entraîné des déplacements réguliers, portant à quelque 55 400 le nombre de déplacés, qui s’établissait aux environs de 52 000 en mai. Depuis janvier 2017, on a recensé plus de 30 000 nouveaux déplacés. « Le nombre de réfugiés maliens présents au Burkina Faso, en Mauritanie et au Niger a baissé, passant de 141 500 à 140 900 », indique-t-il.
Mahamane Maïga
Source: lejecom