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Bert Koenders souligne la nécessité de privilégier le processus politique

Dans son dernier rapport sur la situation au Mali, rapport examiné mercredi par le Conseil de sécurité, le Secrétaire général a insisté sur l’importance cruciale du processus politique pour garantir la stabilité du pays. Le document détaillait les recommandations relatives à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) dont le mandat doit être renouvelé la semaine prochaine.

 

M. Albert Gerard Koenders.

La séance d’information du Conseil de sécurité a coïncidé avec le premier anniversaire de la signature de l’Accord préliminaire de Ouagadougou, le 18 juin 2013. Elle intervient après la vague de violence qu’a subie récemment le Mali, ainsi que l’attentat-suicide contre la MINUSMA, le 11 juin à Aguelhok, au cours duquel quatre Casques bleus ont perdu la vie et six autres ont été blessés. Les combats tragiques à Kidal et l’insécurité générale qui résulte de la présence continue de groupes terroristes dans le nord du Mali montrent qu’il reste encore beaucoup à faire pour parvenir à une stabilité durable.

Aussi, pour Secrétaire général le processus politique sera la pierre angulaire de la stabilité. C’est pourquoi, tant le Gouvernement malien que les groupes armés du nord doivent achever les pourparlers de paix, en vertu de l’Accord préliminaire de Ouagadougou. Or, les faibles progrès réalisés dans la voie du dialogue risquent de conduire à une détérioration de la sécurité à Kidal et dans le nord, les groupes armés ayant pris le contrôle militaire et administratif de Kidal et d’autres villes du nord, en violation de l’Accord de Ouagadougou.

Or, un créneau s’était ouvert avec la signature, le 23 mai, d’un accord de cessez-le-feu en vue de mettre fin aux hostilités à Kidal, sous les auspices du Président de la Mauritanie, Mohamed Ould Abdel Aziz, qui assume la présidence de l’Union africaine et du Représentant spécial pour le Mali, Bert Koenders. Ce dernier et la MINUSMA sont prêts à poursuivre leurs efforts en vue de soutenir les pourparlers.

Le rapport indique que la MINUSMA est arrivée à un stade avancé de son déploiement, en précisant qu’elle devrait atteindre à la fin de ce mois 70% de sa composante civile, 77% de sa force militaire et 83% de sa force de police. 90% des effectifs militaires sont déjà basés dans le nord du pays.

La MINUSMA entend pouvoir identifier, atténuer et prévenir les menaces contre les civils et l’ONU, en utilisant au maximum ses capacités. C’est pourquoi la Mission entend déployer des systèmes aériens non pilotés pour lui permettre de renforcer sa capacité de protéger les civils et son personnel.

(Interview : Bert Koenders, Représentant spécial du Secrétaire général pour le Mali; propos recueillis par Cristina Silveiro)

Source: ONU

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