Les bavures policières se font de plus en plus nombreuses et violentes dans la cité. La preuve
Dans la nuit du lundi, 19 mars aux environs de 00h10. Un lieutenant surveillant de prison répondant au nom Bagayoko, circulait en voiture dans les rues de Niamakoro près du lycée privée et en compagnie d’une femme.
Des jeunes se trouvaient là dans leur « GRIN », prenant du thé à la porte d’une maison.
Le conducteur du véhicule leur demanda alors de quitter la route. Pour leur part, estimant qu’ils ne se trouvaient nullement sur la voie, les jeunes ne répondirent pas.
Selon des témoins, la passagère dans le véhicule proféra alors de graves insultes contre les jeunes et les traita de « drogués ». Toutes choses que les interpellés ne supportèrent. Ils ripostèrent donc en adressant les mêmes insultes aux occupants du véhicule. C’est ainsi que le Lieutenant Bagayoko fit appel aux éléments du commissariat de police du 10ème arrondissement.
Un pick-up remplis de policiers arriva ainsi sur les lieux. Leur arrivée très bruyante créa la panique chez les jeunes qui trouvèrent refuge dans la famille à la porte de laquelle ils étaient installés.
Les policiers firent irruption dans la famille en question et se mirent alors à tirer en l’air à balles réelles.
Ils procédèrent à des interpellations musclées, sans discernement aucun : femmes, jeunes, vieux !
On déplore quelques blessés.
Ils furent tous conduits au commissariat de police où ils passèrent le restant de la nuit. Et ce n’est que le lendemain, qu’ils furent libérés. Les victimes ont décidé de porter plainte auprès du tribunal de la commune VI en apportant les preuves de la bavure, en l’occurrence, avec la présence physique des personnes blessées et les étuis de balles laissés au sillage des agresseurs.
Cissé
La sentinelle