Ça y est. On connaît désormais le nom des équipes qualifiées pour le prochain championnat national de première division. Il s’agit du Réal, du Stade malien, du Sigui de Kayes, de l’USFAS, du Centre Bintou Dembélé (CBD), de l’AS Police, de la Jeanne d’Arc et de l’Atar club de Kidal chez les hommes.
Du côté des dames on retrouve le Djoliba, le Tata, l’AS Police, le Centre de référence de basket-ball de Tombouctou (CRBT), le Stade malien, Atar club, le Réal et l’USFAS. Ces équipes ont validé leur ticket à l’issue du Top 12 qui s’achève aujourd’hui. Au total ce sont donc 16 équipes (8 formations féminines et masculines) qui participeront à la première édition de la nouvelle formule du championnat national. Les heureux élus peuvent être repartis en deux tableaux : les représentants de la ligue du District de Bamako au nombre de 11 et 5 sont formations de l’intérieur. Les clubs de l’intérieur ont pour nom : le Sigui de Kayes, le CBD de Koulikoro, le Tata de Sikasso, le CRBT de Tombouctou et Atar club de Kidal. Les ligues de Ségou, Mopti et Gao sont absentes des deux tableaux et devront patienter au moins un an, avant de prétendre à l’élite. Déjà l’entrée en vigueur de la nouvelle formule du championnat est critiquée par certains supporters, qui déplorent l’absence de quelques grosses pointures, conséquence, selon eux de la mauvaise programmation du Top 12. «Je ne peux pas comprendre que la fédération ait mis Atar, l’USFAS, le Stade malien, le CBD, l’AS Commune III et le Réal dans une même poule, alors que dans l’autre poule on ne retrouve que le Djoliba, l’AS Police, le Tata, le CRBT, le Sonni et le Centre Salamatou Maïga de Kayes (CSMK). On a l’impression que cette programmation a été faite pour permettre à certaines équipes faibles d’accéder à l’élite», remarque Mamady Doumbia, un inconditionnel du Réal. «Si on avait pris en compte le niveau de certaines équipes, on allait assister à un championnat relevé. Je ne connais pas les critères de la commission technique, mais la montagne risque d’accoucher d’une souris», ajoutera notre interlocuteur. D. COULIBALY
Source : L’Essor