Barack Obama a publié ce vendredi sa play­list esti­vale. Le président améri­cain qui passe la quin­zaine de ses vacances en famille sur l’île de Martha’s Vineyard, dans le nord-est des Etats-Unis a sélec­tionné des tubes signés Justin Timber­lake et Beyoncé, ses fervents suppor­ters, ainsi que de plus vieux stan­dards comme My favou­rite things de John Coltrane. Deux volumes – pour le jour comme pour la nuit – sont dispo­nibles à l’écoute sur le service de strea­ming Spotify

Pas facile de décro­cher pendant les vacances, quand on occupe le bureau ovale depuis 7 ans. C’est pour­tant ce que Barack Obama va essayer de faire pendant 15 jours, où il séjour­nera à Martha’s Vineyard avec sa femme et ses deux filles. Au programme : repos, parties de golf et lecture, jamais trop loin de quelques bonnes ondes. En bon mélo­mane, le président a rapporté avec lui quelques morceaux de choix, qu’il a réper­to­rié dans deux play­lists très éclec­tiques – The presi­dent’s summer play­list – sur Spotify. Déjà fami­lier de cet exer­cice depuis sa campagne élec­to­rale, ce dernier s’est une nouvelle fois auto­risé quelques fantai­sies sur la Toile, ce vendredi. Il partage ainsi deux compi­la­tions pour le jour comme pour la nuit, « à la demande popu­laire ».

Il commen­cera sans doute sa jour­née avec la guitare ryth­mique de Keith Richards sur Gimmie Shel­ter. Puis Barack Obama se délec­tera d’un 18 trous et de quelques pages de All that is (signé James Salter, auteur disparu cette année) dans l’après-midi. Après diner, ce sera le moment de retrou­ver Michelle pour un moment roman­tique sur la ballade langou­reuse de Billie Holi­day The very thought of you… Et si Barack aime les grands clas­siques, il n’en oublie pas pour autant la jeune garde de la musique.

Fidèle à Al Green, Aretha Frank­lin, Stevie Wonder,Bob Dylan et Nina Simone, le papa cool de Malia et Sacha a aussi fait de la place dans son réper­toire pour des groupes un peu plus actuels. Outre Justin Timber­lake et Beyoncé, qui l’ont soutenu pendant ses élec­tions succes­sives, le loca­taire du bureau ovale s’est laissé char­mer par les très bran­chés Florence and the Machine ou encore Cold­play et le rappeur Mos Def. De quoi faire la fête jusqu’à la rentrée prochaine. Avec modé­ra­tion.

Source: gala.fr