10 millions d’euros (environ 6,5 milliards Fcfa) c’est le montant des clients en plus des actions de la BMS.sa qui ont été saisis par la société SICG il y a quelques semaines. Ce, après une fin malheureuse du procès au tribunal de grande instance de Paris.
Du coup, en France c’est le sauve qui peut et les clients très mécontents ne savent pas à quel saint se vouer. Le hic est que les responsables de la banque ne sont pas encore en mesure de donner des explications fiables sur la question aux clients. Cette saisie des actions de BMS.sa en France, a-t-on appris de sources sûres, sera suivie sur dans l’immédiat par celle des actions de la Banque en Cote d’ivoire, en Afrique Centrale et au Mali. La BMS.sa ne sera pas non plus épargnée dans autres pays à travers le monde partout où elle existe.
Pour ce qui concerne la Cote d’ivoire, les actions doivent en principe commencer ce jeudi dans la journée suivra encore les autres pays où existent la banque. Ce qui risque de compromettre davantage la tache aux responsables de cette banque surtout au Mali où l’Etat reste un grand actionnaire. C’est d’ailleurs pour cette raison que l’Etat du Mali à travers le Premier ministre qui est aussi le ministre de l’Economie et des finances doit s’investir afin que ce problème soit vite résolu. Il est de sa responsabilité de veiller sur les biens de ses citoyens.
La peur au ventre
A Bamako, les informations vont bon train. Certains clients, la peur au ventre sont déjà informés de la situation. Ils se sont réunis en collectifs pour voir clair dans cette affaire. D’aucuns envisagent de vider leurs comptes pour ne pas perdre leurs dus avec la saisie très prochaine des actions de la Banque. Ce qui fait encore craindre, c’est que la requête de l’exéquatur demandée par les avocats de la BMS-SA a été rejetée au profit de la Société Ivoirienne de Concept et de Gestion (SICG).
Quant à Alioune Coulibaly, il risque gros car on apprend de source proche qu’il serait écouté aussi dans les brefs délais par les plus hautes autorités sur sa gestion du service informatique pendant son passage à la BHM.
Affaire à suivre !
Source: La Sirène